Cette partie de l’Afrique fait pitié dans le monde. La France passe le temps à agresser l’Afrique et ses peuples, les USA de Donald TRUMP nous a traité de ‘’merdre’’, la France nous a traité de ‘’petits nègres’’. Malgré ces insultes, l’Afrique noire francophone tend la joue à la France. Cette Afrique qui prétend parler au nom de toute l’Afrique plie les genoux face à la France. On dit n’importe quoi et son contraire. Quant certains dirigeants africains déclarent qu’ils sont souverains et qu’ils parlent avec la France sur des sujets de souveraineté, on se perd en conjecture. Quand le Président Modibo KEÏTA, (paix à son âme), a expulsé l’armée française en 1960, il n’a pas tourné en rond avant de passer à l’acte. Les peuples africains ont droit à la vérité, que l’on leur dise ce que l’on veut et ce que l’on fait. Laisser la rue à la rumeur n’est pas une bonne gouvernance. Partout en Afrique francophone, les peuples disent ce qu’ils veulent. Il appartient aux dirigeants de dire clairement ce qu’ils veulent. La rumeur de rue ne doit pas gouverner un pays, pas plus que la complaisance envers la France.
Quant on fait le bilan de la coopération franco-africaine, on ne trouve que des déceptions sur tous les plans (économique, social et politique). La Guinée-Conakry vient de montrer une troisième fois le chemin à suivre depuis la Guinée du Président Ahmed Sékou TOURE en passant par le général Lansana CONTE et tout récemment en déposant un valet de la France en brouille avec elle. En s’accrochant à la France, la plupart des pays francophones sacrifient la souveraineté de leurs peuples aux intérêts néocolonialistes. Il ne s’agit pas de crier lors des sommets Afrique-France contre le néocolonialisme mais de lutter contre ses valets qui gouvernent l’Afrique. La France joue un rôle en Afrique, à savoir la défense de ses intérêts économiques et politiques. Les soi-disant intellectuels africains, soi-disant coachs sont à la solde de la France. Ils sont en Afrique pour défendre le néocolonialisme afin qu’il ne leur refuse pas le visa d’entrée en France pour se soigner dans les hôpitaux français avec l’argent qu’ils ont volé aux peuples africains. Ce cas de refus de visas à certains pseudo-révolutionnaires a déjà eu lieu. Il faut qu’ils mettent leur cervelle à l’œuvre et se disent qu’il n’y a pas qu’en France et dans ses pays satellites où l’on trouve des hôpitaux compétents. Au demeurant, l’argent qu’ils dépensent en France pourrait servir à doter leurs pays d’hôpitaux et de cliniques compétents pour soulager la souffrance de leurs peuples. Nous avons un exemple proche de nous à savoir l’Algérie qui n’a pas hésité à rompre les relations diplomatiques et à interdire le survol de son territoire aux aéronefs militaires français pour défendre sa souveraineté.
Les pays africains agressés par la France pourraient en faire autant puisqu’ils se déclarent souverains et indépendants de l’Etranger. La France n’est pas la seule puissance à ‘’esclavagiser’’ et à coloniser des pays d’Afrique noire. Nous avons l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne mais aucune de ces puissances n’a continué à dominer l’Afrique noire après l’indépendance de ce continent. Les Africains dirigeants et soi-disant intellectuels doivent avoir à l’esprit que sans l’Afrique, la France serait une puissance de quatrième ordre comme le sont le Portugal et l’Espagne. La bombe atomique et le siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU détenus par la France sont dûs au népotisme et au favoritisme du Premier ministre anglais CHURCHUL à la fin de la seconde guerre mondiale au cours de laquelle l’armée allemande a colonisé la France. Par conséquent, l’Afrique noire francophone doit se débarrasser du complexe d’infériorité qu’elle fait montre vis-à-vis de son ex-colonisatrice en prenant l’exemple sur l’Algérie qui a expulsé la France de son territoire en 1962 comme la fait le Président Modibo KEÏTA en 1960 pour recouvrer la pleine souveraineté du peuple malien sous les félicitations du Parti Africain de l’Indépendance (PAI) dont je fus membre en qualité de secrétaire à l’organisation en 1957. Ainsi, les divergences entre le PAI section soudanaise à l’époque l’US-RDA se sont aplanies concernant l’indépendance totale de l’Afrique francophone. Nul dirigeant politique n’ignore que ces divergences étaient dûs au refus de l’US-RDA de faire voter NON au référendum d’autodétermination des peuples africains en 1958. L’un des leaders de ce NON était le Professeur Yaya MAÏGA (paix à son âme) qui fut entre autres un exemple de probité et d’intégrité pour les ‘’vrais’’ intellectuels africains de la sous-région Afrique de l’Ouest.