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Refus de participer aux assises nationales: Des partis politiques joueraient-ils leur survie ?
Publié le mardi 19 octobre 2021  |  Le Combat
Réunion
© aBamako.com par MS
Réunion de plusieurs partis politiques de l`ex majorité présidentielle
Bamako, le 10 août 2021 plusieurs partis politiques se sont réunis pour demander les respect du délai de la transition
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Depuis l’annonce des assises nationales pour la refondation de la nation malienne, le respect du délai imparti pour la durée de la transition a été fortement mis en cause. Et cela n’arrangerait pas du tout les partis politiques qui souffrent d’ailleurs de crédibilité.




Selon beaucoup de Maliens, les assises nationales de la refondation seront sans doute un tournant déterminant pour les partis politiques qui n’ont eux plus, d’aura pour faire assoir une quelconque influence, déjà perdue. Les assises nationales pourraient en effet lourdement mettre en cause leur survie. Le récent communiqué du Parena, parti de l’ancien ministre Tièbilé Dramé, après la visite du ministre de la refondation de l’État chargé des relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga, démontre évidemment l’inquiétude des partis politiques face aux assises nationales pour la refondation de la nation malienne. « La gravité du moment impose le rassemblement des enfants du pays pour rechercher les moyens de restaurer la sécurité et la cohésion nationale », a dit le porte-parole du Parena, avant d’inviter les autorités de la transition à abandonner le projet afin de se consacrer sur l’essentiel qu’il résume en la restauration de la légalité constitutionnelle et la lutte contre l’insécurité, car l’on sous-entend que la transition connaîtrait un changement, à savoir permettre aux autorités actuelles de la prolonger afin, selon beaucoup, qu’elles puissent assoir en vrai les bases de la refondation du Mali. Ce qui pousse beaucoup à ne pas vouloir participer à ces assises nationales de la refondation. À ce niveau, c’est que si la décision de prolonger la transition est prise lors de ces assises, les partis politiques risqueraient gros. Aujourd’hui, le Mali est dans une situation qui n’est cachée à personne. Le manque de confiance des Maliens à l’endroit des hommes politiques érigés par la démocratie est énorme. Il y a panique à bord des partis.

Moriba DIAWARA

Source : LE COMBAT
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