Au sein de la commune IV de Bamako, un réseau de lesbiennes maliennes a été découvert, courant cette semaine, par le parquet de la commune. En la matière, les enquêtes en cours ont permis de mettre deux d’entre elles sous mandat de dépôt. C’est à travers une conversation téléphonique rendue publique sur les réseaux sociaux que trois lesbiennes ont été arrêtées. Il s’agit bien des Maliennes. Cette information, largement diffusée sur les toiles, continue de faire buzz à Bamako (capitale du Mali), et environs. Ainsi, à travers ladite conversation téléphonique, on entend clairement une dame se plaindre de l’infidélité d’une autre. La dame de qui elle se plaignait serait certainement sa compagne. Dans leur conversation, la plaignante exprimait que l’autre, c’est-à-dire, sa conjointe lui a trompé en l’abandonnant au profit d’une autre femme. Pour répondre la plaignante, celle qui est accusée d’infidélité a cité les noms de quelques femmes qui seraient aussi des lesbiennes. C’est après avoir appris la mauvaise nouvelle que les éléments de police du 5ème Arrondissement de Bamako ont procédé à l’arrestation de certaines parmi elles. Cela, sur instruction du parquet de la commune IV du district de Bamako, indiquent les informations. Suite à l’arrestation de trois parmi elles, certaines informations laissaient dire que la troisième dame n’a rien à avoir avec cette histoire. D’autres sources confieront que c’est uniquement son nom qui a été cité dans la conversation. Suivant les précisions, une autre dame soupçonnée d’homosexuelle a pris la fuite, au cours de l’enquête du tribunal en charge du dossier. En ce qui concerne l’interpellation des trois (03) dames, une d’entre elles a été relâchée, le mercredi 20 octobre 2021, pour « manque de preuve ». Elle avait été poursuivie mais non détenue. Quant aux deux autres, elles ont été placées sous mandat de dépôt, par le parquet du tribunal de la commune IV de Bamako. En ce moment où nous mettons l’information sous presse, les enquêtes du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako se poursuivent.Kadidiatou Diarra, stagiaireSource : LE PAYS