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Rareté du riz au nord et au centre du Mali : des populations interpellent le gouvernement
Publié le vendredi 22 octobre 2021  |  Studio Tamani
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de distinction au Groupe Azalaï Hôtels
Bamako, le 18 juin 2021 à l`hôtel Azalaï Salam. Le ministre de l`Industrie et du Commerce, accompagné de son collègue de l`artisanat, de la culture, de l`industrie hôtelière et du tourisme, a procédé à la remise officielle du trophée des Awards de la marque OAPI, remporté par le Groupe Azalaï Hôtels le 15 mai dernier au Cameroun. C`est le président du Groupe lauréat qui a réceptionné le prix.
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Le riz est devenu une denrée rare au nord et au centre du pays. On n’en trouve presque pas dans certaines zones. Et dans d’autres localités, le sac de 50 kilogrammes est vendu entre 20 000 et 22 500 FCFA, à cause de sa rareté, témoignent des populations.




A Ansongo, un sac de « 25 Kg de riz est vendu entre 10 000 et 11 500F CFA et celui de 100 Kg varie entre 40 000 et 42 500 FCFA, selon la qualité », indique un habitant de la ville. Ce dernier trouve les prix « trop élevés ». C’est l’insécurité qui justifie cette cherté du riz, souligne un autre habitant de la ville d’Ansongo. Selon lui, « avec l’insécurité qui sévit dans la ville d’Ansongo, la vie est intenable ».
Même constat dans la ville de Ségou, au centre du Mali. Les populations pointent du doigt le manque de « suivi des prix sur le marché par les autorités ». Pour elles, il est temps que le gouvernement prenne sa responsabilité pour le bonheur des citoyens. « Maintenant le prix d’un kilogramme de riz coûte 400F CFA. Alors qu’auparavant c’était au maximum 300 FCFA. La bonne qualité coûtait 350 FCFA. Nous souffrons », affirme une ménagère. « Tant que le contrôle n’est pas de mise, nous allons continuer comme ça », ajoute un autre habitant de la ville de Ségou.
A noter qu’au même moment, le riz se fait de plus en plus rare sur le marché de certaines localités. A Diré ou encore à Bourem, les populations confrontées à un déficit de riz demandent l’aide des autorités.

Source : STUDIO TAMANI
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