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Algérie: reddition d’un jihadiste opérant au Mali (Défense)
Publié le samedi 23 octobre 2021  |  AFP
Sahel:
© Autre presse par DR
Sahel: «L`Algérie entend prendre toute sa part dans la résolution du conflit»
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Un Algérien qui avait rejoint des "groupes terroristes" opérant au Mali s'est rendu aux autorités militaires algériennes dans une ville frontalière, a annoncé samedi le ministère de la Défense.

"Dans le cadre de la lutte antiterroriste (...), le terroriste dénommé Okbaoui Cherif dit +Tayaa Ould Mohamed+, s'est rendu, le 22 octobre 2021, aux autorités militaires à Bordj Badji Mokhtar", a indiqué le ministère dans un communiqué. Il a ajouté que l'Algérien, qui avait en sa possession un pistolet mitrailleur et des munitions, avait rallié en 2008 des "groupes terroristes actifs dans le nord du Mali". Le terme "terroriste" est généralement utilisé par les autorités algériennes pour désigner des islamistes armés restés actifs après la fin de la guerre civile (1992-2002). Il s'agit du septième Algérien appartenant à la mouvance jihadiste au Sahel à se livrer aux autorités depuis le début de l'année, selon des chiffres compilés par l'AFP à partir de communiqués du ministère de la Défense. Par ailleurs, neuf islamistes armés ont été tués dans des accrochages avec des soldats et six autres ont été capturés pendant la même période, selon le ministère. Issue du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a été actif pendant la guerre civile, l'organisation jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a commis des attaques et des enlèvements d'Occidentaux au Sahel, notamment dans le nord du Mali. Il y a un an, le chef d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdal, avait été tué par les forces armées françaises dans le nord du Mali. Il a été remplacé par un autre Algérien, Abou Oubaïda Youssef, selon Aqmi. Malgré la mise en oeuvre en 2005 d'une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la guerre civile qui a fait quelque 200.000 morts, des groupes armés islamistes restent aussi actifs en Algérie, notamment dans le centre-est du pays, où ils s'en prennent généralement aux forces de sécurité.
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