La tension est montée d’un cran à PMU-Mali. Pour cause, les conditions de travail décriées par les recrus de la Société Africaine d’Etudes et de Réalisations (SAER-Emploi) au PMU-Mali. Depuis le 07 octobre 2021, ils ont déposé un préavis de grève de 72 heures à compter du 27 octobre 2021 à la direction nationale du travail. De cette date à nos jours, une forte pression sévis sur certains membres du syndicat. Le personnel de la SAER-Emploi de PMU se plait de leur salaire et de leur traitement social, comparativement à leur collègue au compte de PMU-Mali.
Dans leur préavis de grève, ils réclament l‘ouverture des travaux de relecture de la convention collective du système financier décentralisé, la convention collective du commerce datant de 1956, l’application effective de la convention collective des entreprises pétrolières; la régularisation des contrats de travail des pompistes des entreprises de pétroles sans exception, avec stricte application du code du travail, l’augmentation de 10% des ristournes des travailleurs revendeurs de PMU Mali; l’embauche par PMU-Mali des travailleurs placés par SAER-Emploi, le strict respect du Décret N°148 PG-RM du 22 novembre 1971 fixant les modalités de gestion et de financement du fonds social dans les entreprises nationales au Mali etc…
Pour contrer et déjouer ce mot d’ordre de grève de 72 heures, les responsables de PMU-Mali et de la SAER-Emploi mènent de forte pression sur des syndicalistes. Certains auraient subi des menaces de licenciement. Par la suite, on apprend la démission d’un membre du bureau. A noter que la SAER-Emploi est un cabinet de recrutement et de placement crée en 1993 par des cadres maliens. Ils ont leur recrus un peu partout dans les services publics qui passent par eux pour des besoins de personnel. Malheureusement, il n’est pas rare que des agents recrutés se plaignent de leur condition de salaire n’en parlons pas de leur situation à l’INPS (un autre dossier à lire très prochainement).