Personnage central dans les négociations entre l’organisation ouest-africaine et les autorités de transition, Hamidou Boly a appris ce 25 octobre qu’il avait 72 heures pour quitter le Mali. Bamako l’accuse de tentative de « déstabilisation ».
L’annonce est tombée comme un couperet. Dans un communiqué publié ce lundi 25 octobre, le gouvernement du Mali a déclaré « persona non grata » Hamidou Boly, le représentant spécial de la Cedeao dans le pays pour « agissements incompatibles avec son statut ». Le document notifie également que cette décision intervient après plusieurs mises en gardes adressées à l’intéressé à travers sa hiérarchie.
Hamidou Boly est sommé de quitter le pays dans un délai de 72 heures. Convoqué dans la matinée au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, il l’a appris par un officiel de haut rang du cabinet de Abdoulaye Diop. Alors que ce diplomate était devenu une figure centrale des discussions entre la Cedeao et le pouvoir malien, que s’est-il passé ?