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Mali/ Enseignement supérieur : Les enseignants entament une grève illimitée
Publié le mardi 26 octobre 2021  |  aa.com
Grève
© aBamako.com par S.A
Grève du SYNABEF
Bamako, le 22 juillet 2020. Les Banques, les caisses d`épargne, les assurances et les établissements financiers du Syndicat National des Banques et Établissements Financiers (SYNABEF) ont observé un mot d`ordre de grève.
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Le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESYP) a entamé, mardi, une grève illimitée dans toutes les universités et instituts publics du Mali. Cette décision fait suite à deux mouvements d’arrêts de 5 jours, en août dernier.




Les enseignants grévistes ont formulé quatre revendications à savoir : le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires du deuxième semestre de l’année universitaire 2018-2019, le paiement des frais des tâches liées aux examens du deuxième semestre 2018-2019, le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires du premier semestre de l’année universitaire 2019-2020 et le paiement du deuxième semestre 2019-2020.

« Nous sommes en grève illimitée parce que nos heures supplémentaires du deuxième semestre 2018-20219 et celles de deux semestres 2019-2020, plus les frais de tâches liées aux examens à savoir la surveillance des examens, la correction des copies du secrétariat, n’ont pas été payés », a indiqué Ibrahim Touré, secrétaire général du Comité du Syndical National de l’Enseignement Supérieur de la Faculté des lettres, langues et des sciences du langage.

« Ces activités remontent de l’année 2018-2019. C’est pour ces raisons que nous avons décidé d’aller en grève illimitée, mais avant cette étape nous avons fait d’abord des grèves perlées de 3 à 5 jours », a affirmé Touré.

Et d’ajouter : « Le gouvernement nous a appelé à des négociations à deux reprises en juin et en septembre dernier, mais lors de ces négociations, il n’y a pas eu des propositions concrètes de la part du gouvernement. Donc ce sont des négociations qui n’ont pas été fructueuses parce qu’elles n’ont pas répondu à nos préoccupations. Elles ne sont pas engagés non plus à satisfaire nos doléances ».

Le syndicaliste appelle le gouvernement à honorer ses engagements : « Nous demandons à ce que ce travail soit immédiatement et intégralement payé », avant de regretter que le gouvernement fait « la sourde oreille jusqu’à présent ».

À l’Université des lettres et des sciences humaines, le correspondant de l’Agence Anadolu n’a constaté aucune présence d’étudiants ni d’enseignants ce mardi à 14 heures, alors que l’Université compte environ 10 000 étudiants selon Aboubacar Maiga, secrétaire principal de l’institution.

Les enseignants ont, également, appelé les étudiants à manifester, afin d’exiger aux autorités la satisfaction de leurs doléances. Un appel auquel des étudiants comptent répondre favorablement, a indiqué Salif Poma, membre du Comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali de la Faculté des lettres, langues et des sciences du langage.

« On va participer à la manifestation parce que ça nous concerne. S’il n’y a pas de professeurs, il n’y aura pas d’étudiants. Nous-même, on a jugé nécessaire d’organiser une marche pacifique le 5 novembre prochain pour exiger le paiement immédiat des frais de tâches des enseignants liés à la correction des examens 2018-2019 » a souligné la même source.

Le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESYP) a entamé, mardi, une grève illimitée dans toutes les universités et instituts publics du Mali. Cette décision fait suite à deux mouvements d’arrêts de 5 jours, en août dernier.

Les enseignants grévistes ont formulé quatre revendications à savoir : le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires du deuxième semestre de l’année universitaire 2018-2019, le paiement des frais des tâches liées aux examens du deuxième semestre 2018-2019, le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires du premier semestre de l’année universitaire 2019-2020 et le paiement du deuxième semestre 2019-2020.

« Nous sommes en grève illimitée parce que nos heures supplémentaires du deuxième semestre 2018-20219 et celles de deux semestres 2019-2020, plus les frais de tâches liées aux examens à savoir la surveillance des examens, la correction des copies du secrétariat, n’ont pas été payés », a indiqué Ibrahim Touré, secrétaire général du Comité du Syndical National de l’Enseignement Supérieur de la Faculté des lettres, langues et des sciences du langage.

« Ces activités remontent de l’année 2018-2019. C’est pour ces raisons que nous avons décidé d’aller en grève illimitée, mais avant cette étape nous avons fait d’abord des grèves perlées de 3 à 5 jours », a affirmé Touré.

Et d’ajouter : « Le gouvernement nous a appelé à des négociations à deux reprises en juin et en septembre dernier, mais lors de ces négociations, il n’y a pas eu des propositions concrètes de la part du gouvernement. Donc ce sont des négociations qui n’ont pas été fructueuses parce qu’elles n’ont pas répondu à nos préoccupations. Elles ne sont pas engagés non plus à satisfaire nos doléances ».

Le syndicaliste appelle le gouvernement à honorer ses engagements : « Nous demandons à ce que ce travail soit immédiatement et intégralement payé », avant de regretter que le gouvernement fait « la sourde oreille jusqu’à présent ».

À l’Université des lettres et des sciences humaines, le correspondant de l’Agence Anadolu n’a constaté aucune présence d’étudiants ni d’enseignants ce mardi à 14 heures, alors que l’Université compte environ 10 000 étudiants selon Aboubacar Maiga, secrétaire principal de l’institution.

Les enseignants ont, également, appelé les étudiants à manifester, afin d’exiger aux autorités la satisfaction de leurs doléances. Un appel auquel des étudiants comptent répondre favorablement, a indiqué Salif Poma, membre du Comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali de la Faculté des lettres, langues et des sciences du langage.

« On va participer à la manifestation parce que ça nous concerne. S’il n’y a pas de professeurs, il n’y aura pas d’étudiants. Nous-même, on a jugé nécessaire d’organiser une marche pacifique le 5 novembre prochain pour exiger le paiement immédiat des frais de tâches des enseignants liés à la correction des examens 2018-2019 » a souligné la même .

Source: aa
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