Les membres du grin semblent perdus dans le jeu de ping-pong entre le gouvernement de la transition et la communauté internationale. D’un côté le Président Assimi, muré dans son mutisme, de l’autre la communauté internationale qui multiplie les mises en gardes.
Cette dernière accuse le gouvernement de la transition de vouloir signer un accord avec les mercenaires russes. Ce dernier, à ce jour, n’a ni confirmé, ni démenti. Visiblement, le silence d’Assimi agace plus d’un. Cependant, les membres du grin veulent savoir si l’accord a été signé ou pas avec Wagner. « Si oui, quand viendront-ils », s’interrogent-ils.
Le grin a longuement disserté sur les rumeurs qui situent Wagner déjà au Mali. Loin de se contenter de ces rumeurs, les membres du grin demandent que les autorités s’expriment. Au passage, ils déplorent les louvoiements du genre « souveraineté du Mali, la France nous a abandonné en plein vol, entre autres ».
A leurs yeux, l’heure est grave. Ce bras de fer applaudi à Bamako, ne diminue en rien l’insécurité, la vie chère, les problèmes du quotidien. « Au grin nous sommes impatients, car cette affaire nous concerne tous, alors s’il se trouve que nos autorités ont signé avec Wagner, ils doivent nous confirmer un point un trait », lancent-ils. De quoi ont-elles peur? En tout cas, si cet accord est signé tôt ou tard les partenaires le sauront, alors à quoi bon le leur cacher ? Un des membres pense que c’est peut-être une révélation qui pourrait faire l’effet d’une bombe.