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Gestion de la transition au Mali : Le Sadi préfère se concentrer sur les élections prochaine
Publié le vendredi 29 octobre 2021  |  Le Pays
Conference
© aBamako.com par A S
Conference de presse du parti SADI
Bamako, le 4 avril 2018 le parti SADI a tenu une conference de presse
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Le parti, la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) était devant la presse hier jeudi 28 octobre 2021 à son siège à Djélibougou. Objectif : donner sa position sur les différentes questions d’actualités qui anime le quotidien du Mali. Une occasion pour cette formation politique de qualifier les projets d’Assises nationales sur la refondation et l’Organe Unique de gestion des élections de pire diversion qui visent à détourner les regards de l’essentiel.

Les Assises Nationale de la Refondation, l’Organe Unique de gestion des élections, la question de la prolongation de la transition, le problème d’insécurité étaient entre autres, les questions qui étaient au menu de point de presse du parti de Oumar Mariko, Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) hier jeudi. Tout en réaffirmant leur volonté pour une transition réussie au Mali, le parti Sadi trouve que ces questions, dans les circonstances actuelles du Mali, sont une diversion pour détourner l’attention de l’opinion publique sur l’essentiel, c’est-à-dire l’instauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire nationale. Une denrée précieuse et rare que rêve, selon eux, une bonne partie des populations du nord et du centre du pays.

Sans cette sécurité et la réinstallation de la quiétude chez les populations sur l’ensemble du territoire nationale, tous les efforts entrepris par les autorités de la transition pour la refondation de l’État seront voués à l’échec. D’ailleurs, ils estiment que les Assises Nationales de la Refondations sont une assise de trop et trop budgétivore dont le Mali n’a pas besoin actuellement.

Selon Oumar Mariko et ses militants, ces assises devaient plutôt se tenir sur la paix et la cohésion sociale au Mali ou au contraire, investir les 2,5 milliards prévus pour sa tenue au renforcement de la capacité des forces Armées de défenses et de sécurité qui manquent quasiment de tout sur le terrain.

Surtout que les conclusions du Dialogue National Inclusif, organisé à coup de 3 milliards de francs CFA dorment toujours dans les tiroirs, donc, pourquoi organiser une autre jeter de l’argent par la fenêtre ont –ils demandé.

Pour sa part, le président du parti Sadi, Omar Mariko a rassuré qu’il ne peut pas être contre cette transition « parce que c’est notre Bébé », a-t-il indiqué avant souligner que cela n’empêche être logique dans ses prises de décision.

En effet, personne ne doit être sanctionné pour son opinion, a-t-il rappelé soulignant qu’on doit sortir de ces débats de division qui consiste à créer des pour et contre la transition. D’ailleurs, rappelle-t-il que l’insuffisance des 18 mois de la transition avait d’abord été souligné par le parti Sadi, mais à l’époque, il n’a pas été écouté et par les militaires et une partie de la classe politique et de la société civile.

Apres toutes ces remarques, le parti Sadi a décidé de s’écarter totalement de tous les débats qui concernent la prolongation de la transition, l’organe unique de gestion des élections et les assises nationales de la refondation pour se concentrer uniquement sur l’organisation et le positionnement de son parti pour les futures élections.

Par ailleurs, il s’est réjoui que c’est la première fois qu’un gouvernement malien soit en droite ligne avec la lutte longtemps menée par le Sadi.

Pour lui, la question de souveraineté sur la scène internationale la lutte contre la corruption ne doit pas faire de débat. Il dit consacrer désormais ses efforts à l’organisation des futures élections

Issa Djiguiba

Source : LE pays
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