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Arrestation d’Issa Kaou Djim: Les partis politiques dénoncent la violation des lois fondamentales de la démocratie
Publié le vendredi 29 octobre 2021  |  Le Combat
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du PARENA
Le PARENA a animé une conférence de presse sur la mauvaise gouvernance le Samedi 10 Juin 2017.
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Suite à l’arrestation d’Issa Kaou Djim par le camp1 de la gendarmerie de Bamako pour des « propos subversifs », les partis politiques ont dénoncé la violation des lois fondamentales de la démocratie et exigent la libération immédiate de leur camarade de lutte. À travers des communiqués, ils ont décrié l’arrestation de M. Djim.




Issa Kaou Djim a passé deux longues nuits en garde à vue à cause de sa critique sévère contre le gouvernement de la transition, qui avait expulsé le représentant spécial de la CEDEAO au Mali. M. Djim n’avait pas du tout aimé cette décision des autorités actuelles, raison pour laquelle, il a dénoncé fortement cette décision. Les propos tenus alors par le président du parti ACRT (Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition) ont été jugés « subversifs ».

Les partis politiques ne sont pas demeurés les bras croisés en regardant leur camarade dans cette situation difficile. Le parti de Tièblé Dramé, Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), dénonce avec force cette atteinte à la liberté d’opinion, ce crime attentatoire à une des libertés fondamentales conquises de haute lutte. ‘’ Hier comme aujourd’hui, le PARENA se dresse avec toutes les forces démocratiques contre toute dérive dictatoriale, c’est pourquoi il exige que M. Issa Kaou Djim soit libéré sans condition et que le pouvoir cesse de faire planer sur nos têtes l’épée de la privation de la liberté pour un oui ou pour un non’’, a mentionné le communiqué du PARENA. Les béliers ont qualifié cet acte d’« une justice sélective » qui, selon eux, doit être arrêtée, surtout en cette période difficile de notre pays. Selon toujours le communiqué dudit parti, la liberté d’expression et d’opinion est un acquis fondamental de la révolution de mars 1991 et nul ne doit y mettre une entrave quelconque, fût-il contre cette révolution.

Concernant la plateforme Action Républicaine pour le Progrès (APR) composée de plusieurs partis politiques, mouvements et associations, elle n’a pas apprécié l’arrestation du 4evice-président du Conseil National de Transition (CNT). Le communiqué de cette plateforme signé par le 1ervice-président Dr Modibo Soumaré estime que cette interpellation est une grave atteinte aux libertés fondamentales acquises de haute lutte par le peuple malien à la suite de la révolution populaire de mars 1991. ‘’ Dans notre pays, tout citoyen a le droit de jouir de ses libertés d’association, d’opinion et d’expression’’, a affirmé M. Soumaré dans son communiqué qui continue en disant que l’ARP invite les autorités de la transition à œuvrer pour la préservation des droits chèrement acquis et leur demande de tenir compte du statut actuel de M. Djim. ‘’ L’ARP condamne et dénonce tout comportement du pouvoir actuel visant à réunir et à renforcer les conditions d’un passage en force et de l’installation d’une dictature au Mali’’, a-t-il dit.

En dehors de ces politiques, Housseyni Amion Guindo, président du parti CODEM, et Oumar Mariko du SADI ont condamné cet acte de la justice contre Issa Kaou Djim. Les politiques veulent que les droits chèrement acquis ne puissent pas être violés.

On apprend en dernière minute que M. Djim a été mis sous mandat de dépôt. Son jugement est prévu pour aujourd’hui.

D. Sanogo

Source : LE COMBAT
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