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Affaire Issa Kaou Djim devant le tribunal de la commune IV de Bamako : Le délibéré prévu pour le 3 décembre prochain, le CNT se penche sur la question ce lundi
Publié le lundi 1 novembre 2021  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la CMAS
Bamako, le 18 octobre 2020 La Coordination des Mouvements, Associations, Sympathisants de l`Imâm Dicko (CMAS) a organisé une conférence de presse ce samedi 17 octobre 2020 à son siège.
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L’Affaire ministère public contre Issa Kaou Djim, poursuivi pour « atteinte au crédit de l’État et troubles graves à l’ordre public», était inscrite au rôle d’audience du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako, le vendredi 29 octobre 2021. Après plus de 2 heures de temps de débat, le tribunal a décidé de rendre le délibéré, le 3 décembre 2021. La demande de mise en liberté provisoire de Issa K Djim introduite par les avocats a été rejetée par le tribunal. Par ailleurs, le Conseil national de transition (CNT), dont Issa Kaou Djim est le 4ème vice-président, mettra en place ce lundi 1er novembre 2021, une Commission Ad hoc relative à cette affaire.
Le prétoire du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako était plein à craquer lors du procès de Issa Kaou Djim. Le Procureur de la République près le tribunal de la Commune IV de Bamako, Idrissa Hamidou Touré, dans son réquisitoire, a dénoncé les comportements de l’accusé Issa Kaou Djim au regard de sa position actuelle. Le Procureur Touré qualifie les propos du 4ème Vice-président du Conseil national de transition (CNT) «d’atteinte au crédit de l’État », et « troubles graves à l’ordre public». En outre, Idrissa Hamidou Touré a insisté sur la nécessité de préserver les institutions de la République et apaiser le climat sociopolitique au Mali. Quant à Me Kassoum Tapo, avocat de Issa Kaou Djim, il a contesté les infractions pour lesquelles son client est poursuivi. « On a contesté les infractions pour lesquelles il est poursuivi à savoir atteinte au crédit de l’Etat et troubles graves à l’ordre public. On a montré que ces infractions en l’espèce ne sont pas constituées. C’est pourquoi, le tribunal a décidé de mettre en délibéré de son jugement jusqu’au 3 décembre 2021. Nous avons demandé qu’il soit mis en liberté provisoire avant le délibéré et le tribunal a rejeté cette demande. Donc, pour l’instant, Kaou Djim va rester en prison. On va saisir le procureur d’une demande de mise en liberté», a déclaré Me Tapo. Après plus de 2 heures de temps de débat, le tribunal a décidé de rendre le délibéré, le 3 décembre 2021. La demande de mise en liberté provisoire de Issa K. Djim introduite par les avocats de la défense a été rejetée par le tribunal. Par ailleurs, dans un AVIS rendu public, le 29 octobre 2021, le Président du Conseil National de Transition informe les membres du CNT que dans le cadre de la session ordinaire en cours, une séance plénière à huis clos se tiendra le lundi 01 novembre 2021. « L’ordre du jour porte sur la mise en place d’une Commission Ad hoc relative à l’Affaire Issa Kaou DJIM. Les travaux débuteront à partir de 10 heures, dans la salle Djeli Baba SISSOKO du Centre International de Conférence de Bamako (CICB) », révèle l’AVIS de l’organe législatif de la transition.



A rappeler que le Président de l’Appel citoyen pour la réussite de la transition (ACRT PARTI FASO KA WELE), Issa Kaou N’DJIM, 4ème Vice-président du Conseil National de Transition (CNT) a été interpellé à son domicile sis à Lafiabougou Taliko, le mardi 26 octobre 2021 aux environs de 19h par la Gendarmerie du Camp I de Bamako. Après une garde à vue de 48 heures, Issa Kaou Djim fut placé sous mandat de dépôt par le procureur de la commune IV de Bamako. Et depuis lors, des partis politiques comme l’ACRT, le PARENA (Parti pour la renaissance nationale), la CODEM (Convergence pour le Développement du Mali), le cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie composé de plus de 70 partis politiques exigent la libération de Issa Kaou Djim. Selon eux, la liberté d’expression et d’opinion est un acquis fondamental de la Révolution de Mars 1991 et nul ne doit y mettre une entrave quelconque.

Aguibou Sogodogo


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