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L’Indicateur Renouveau N° 1580 du 24/9/2013

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Mémorandum avec des groupes touareg : Tromperie et duplicité
Publié le mardi 24 septembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par DR
Audience du Chef de l`Etat : Le Président Blaise Compaoré reçoit une délégation du MNLA
Dimanche 07 octobre 2012 à la Présidence : Le Président Blaise Compaoré reçoit une délégation du MNLA


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Mardi 17 septembre, le gouvernement, soudain actif, a cru avoir une lumineuse idée en invitant à la table de négociations des groupes touareg et arabes. Pendant deux jours les deux (ou trois) parties ont discuté de paix et de développement dans le nord du Mali. Discussions qui ont abouti à la signature d’un mémorandum.

Le geste serait assez louable et à encourager si le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad n’avaient pas tenu à mettre les choses au clair, à savoir que ceux qui étaient censés les représenter à cette table n’avaient aucune légitimité pour ce faire.

De fait, ces « représentants » ne sont effectivement pas connus pour être des combattants du Mnla et du Hcua. Ce sont certes des cadres et ressortissants du nord, dont certains ont occupé des fonctions importantes, comme ce chef d’un projet intégré de développement de la région de Kidal, mais ce sont surtout des gens qui ont dû fuir comme beaucoup la répression des groupes rebelles terroristes. Ce sont des gens qui, pendant des années, se sont accaparés de tout ce qui a été fait (dons, subventions et aides diverses) en faveur du nord. Et tous, ils ont fui le nord à l’arrivée des rebelles et terroristes pour se réfugier dans le sud, notamment à Bamako où certains d’entre eux se sont montrés très, très discrets jusqu’au moment où le gouvernement les a sortis de leur cachette pour la farce télévisée.

Le Mnla et le Hcua ont raison : ces gens ne peuvent pas, ne doivent pas parler en leur nom. Le gouvernement doit donc s’y prendre autrement pour trouver une solution définitive et finale à la question du nord. Il ne s’agit pas de négocier un cessez-le-feu avec de faux combattants couards et fuyards car cela signifie que de l’autre côté on a toujours des armes et qu’on cesse juste d’en user ; il s’agit de parvenir à la neutralisation, à la mise hors d’état de nuire des vrais combattants où qu’ils se trouvent.

Il s’agit d’une neutralisation et non d’un cessez-le-feu. Et pour cela, les forces armées et de sécurité doivent faire fi des scrupules politiques et prendre d’assaut le gouvernorat et la station régionale ORTM de Kidal toujours occupés par les vrais combattants du Mnla, de déloger ceux-ci et de les traduire devant la justice.

Cheick TANDINA

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