Le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta a remis, le samedi 30 octobre 2021, le des cartes de pupilles et des cartes bancaires à près de 400 pupilles de la Nation et de l’Etat. L’objectif de cette action de solidarité était d’exprimer l’attachement de l’État malien aux orphelins de ceux qui ont donné leur vie au service de la nation. C’était dans la salle de banquets de Koulouba.
En présence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition, le colonel Malick Diaw et de la ministre de la Santé et du Développement Social, Diéminatou Sangaré, le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta a manifesté sa solidarité à400 pupilles de la Nation. C’était à l’occasion de la journée du 30 octobre, dédiée aux pupilles de la Nation et de l’Etat. Cette action de solidarité et de reconnaissance de la Nation se s’effectue à travers une prise en charge des pupilles (enfants de moins de 18 ans), dont des cartes de pupilles et de cartes bancaires ont été offertes. Pour le président de la Transition, ces pupilles bénéficieront d’un accompagnement du gouvernement du mali à travers un appui financier de 100.000 FCFA par trimestre et par pupille, en plus de la protection sociale. « Au cours d’un combat ou d’une guerre, on ne décide pas qui doit mourir ou qui sera blessé, c’est la raison pour laquelle, l’Etat a décidé de soutenir les enfants de ceux qui se sont sacrifiés pour la défense de la patrie » a indiqué le président de la transition pour consoler ceux qui ont perdu un être cher dans cette guerre. « Vous avez perdu, soit un père soit une mère au cours d’une mission commandée. Cette guerre qui nous a été imposée et qui se poursuit dans la désolation et la terreur nécessite un engagement constant des forces armées de défense et de sécurité dans la défense de la patrie. Cela jusqu’au retour définitif de la paix et de la sécurité au Mali », a –t-il rappelé que c’est un moment de reconnaissance envers les martyrs qui se sont sacrifiés pour la défense de la patrie. C’est pourquoi il rappelé que ce geste envers ces orphelins entre dans le cadre de reconnaissance du sacrifice ultime de leurs parents pour que notre pays existe et continue d’exister. « Soyez rassuré que ces sacrifices ne seront jamais oubliés » a rassuré le colonel Assimi Goïta. Par ailleurs, il a tenu à féliciter et à encourager la performance scolaire des pupilles suite à la proclamation des résultats des examens de fin d’année qui a été un succès avant de les a exhortés à faire plus, car, selon lui, le Mali compte sur eux. Aussi il dit avoir pris bonne note des doléances. « Nous avons pris bonne note de vos doléances. Le premier ministre et la ministre de la Santé seront mobilisés pour apporter une réponse à vos préoccupations », a-t-il affirmé aux pupilles. De leurs côtés, les ont remerciés ce geste solidaire. « Merci au président de la Transition mais aussi à l’Office national des pupilles en République du Mali (ONAPUMA) qui assure notre déplacement vers l’école » a déclaré la porte- parole des pupilles, Rokiatou Diallo en guise de reconnaissance aux plus hautes autorités. La ministre de la Santé et du Développement Social, a aussi tenu à édifier toute sa reconnaissance. « Je remercie le Colonel Assimi Goïta pour l’accueil chaleureux et pour avoir donné l’occasion aux pupilles de se retrouver dans ce lieu majestueux. Je suis très réconfortée, aujourd’hui, d’être reçue à Koulouba par les plus hautes autorités du pays pour la concrétisation d’une promesse, celle de l’institutionnalisation de la Journée des pupilles et bien avant la création l’ONAPUMA », a-t-elle déclaré. Elle a aussi rappelé que la gestion des pupilles est une action éminemment sociale dans la protection et la promotion des personnes vulnérables en général et des enfants en particulier. Selon elle, la création de l’ONAPUMA est une manifestation de la volonté des autorités à contribuer à légalité de chance et à plus de justice sociale. D’après les données de l’ONAPUMA, 944 pupilles (toutes catégories confondues) sont actuellement enregistrés au Mali. Il s’agit, entre autres, d’enfants de fonctionnaires, de militaires et paramilitaires mais aussi de civils qui ont perdu la vie au service de la patrie. A ce chiffre, il y a aussi des enfants dont les parents ont été victimes des catastrophes naturelles ce qui engage selon elle, la responsabilité de l’État.
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