Au Mali, le Conseil national de transition a installé ce lundi 1er novembre la « Commission ad hoc relative à l’Affaire Issa Kaou N’Djim. » Le quatrième vice-président du CNT, organe législatif de la transition, a été jugé vendredi pour « troubles à l’ordre public », après avoir critiqué la gestion du Premier ministre Choguel Maïga. Le parquet a requis trois mois de prison, Issa Kaou N’Djim est déjà détenu et il le restera jusqu’au délibéré annoncé pour le 3 décembre. Issa Kaou N’Djim se défend en invoquant la liberté d’expression d’une part et son immunité parlementaire d’autre part. Alors quel sera le travail de la Commission créée au sein du CNT, en quoi pourrait-elle infléchir la procédure judiciaire en cours ?
Les membres du CNT ont désigné quinze d’entre eux, issus de chacun des groupes thématiques qui composent l’organe législatif de la transition. Et c’est le président de la commission des lois, Souleymane Dé, qui dirige les travaux. Ces désignations se sont faites de manière ouverte et transparente, selon les sources interrogées, sans pression d’aucune part.... suite de l'article sur RFI