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Grèves et pénurie de denrées alimentaires : Où sont nos gouvernants ?
Publié le mercredi 3 novembre 2021  |  Mali-Horizon
Séance
© aBamako.com par DR
Séance de travail entre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, au Palais de Koulouba
Bamako, le 28 septembre 2021. Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a eu une séance de travail avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de retour de l`Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
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A la rareté de l’argent, les banques et établissements financiers sont aussi en grève, s’ajoute le calvaire du consommateur. Même le pain, aliment de base, indispensable pour tout ménage, est absent, pour raison de grève des boulangers, ces derniers jours.




L’union des boulangers du Mali et le ministère de l’Industrie et du Commerce sont à couteaux tirés sur le prix du pain. Pendant ce temps, c’est l’envolée générale sur le prix de toutes les denrées alimentaires.

Dans un communiqué du lundi dernier, l’union des boulangers du Mali, indiquait que les prix du pain vont connaitre une augmentation : la baguette de pain de 300 grammes pour 300 F CFA au consommateur ; le paix de 150 grammes à 150 F CFA. Ce fut le tollé et le démenti du ministère du commerce. Malgré les discussions et les désaccords avec les acteurs de la filière, le ministère maintient le prix à 250F et 125 F. Et le gouvernement de dénoncer « certain individus malintentionnés » qui veulent augmenter unilatéralement les prix. Le ministre du Commerce hausse le ton soulignant qu’« aucun manquement ne sera toléré et les auteurs de ces perturbations s’exposent aux sanctions prévues par les textes en vigueur ».

Ce climat de guéguerre et de désaccord a-t-il suffi pour justifier une grève des boulangers ? Le fait est là, ces trois premiers jours de la semaine, le pain est rare à Bamako et dans d’autres villes. Le pain aussi ! Or, cet aliment est présent dans tous les repas tant au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. Donc, au malaise social, vient se greffer un malaise alimentaire. Surtout que dans les marchés, la ménagère cherche désespérément le diable pour tenter de le tirer par la queue !

A titre d’exemple, le prix du sac de riz gambiaka est cédé à près de 25 000 F CFA. Le prix de 50 KG du riz importé est vendu à 27500 F CFA soit une augmentation de 100 F CFA au kilogramme. Le prix de l’huile de 5 litres précédemment vendu à 4500 F CFA est cédé à 5500 F CFA. Le prix du kilo de la viande sans os est au-delà de 4000F. Même le sac de charbon a connu une hausse, passant de 4000 F CFA à Bamako à 5500, voire 6000 F CFA. La liste n’est pas exhaustive.

Cette situation pousse à une seule question ; où sont nos gouvernants. C’est cela le changement dont nous sommes tympanisés ?

BDS

Source : Mali Horizon
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