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Jeamille Bittar sur la suspension du Mali au programme AGOA par les Etats Unis : « Le Mali n’a rien gagné de ce programme…»
Publié le jeudi 4 novembre 2021  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Dia
Formation: 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR)
Bamako, du 23 au 26 octobre 2013 . Sous le haut parrainage du ministre de l`emploi et de la Formation professionnelle,Mahamane BABY, la 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR) a ouvert ses portes ce mercredi, au centre International de conference de Bamako (CICB). Photo: Jeamille Bittar, président du conseil Economique, social et culturel du Mali
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Les États-Unis envisagent de suspendre le Mali, la Guinée et l’Ethiopie du programme African Growth and Opportunity Act (AGOA). C’était dans une note au Congrès que le 46ème président Américain, Joe Biden a annoncé ce mardi 2 novembre 2021, la suspension des avantages commerciaux accordés à ces trois pays. En réaction à cette décision de la première puissance mondiale, Jeamille, homme politique et opérateur économique malien, a indiqué que ledit programme n’a rien apporté au Mali depuis sa création.

Les Etats Unis ont décidé suspendre trois pays, dont le Mali du programme African Growth and Opportunity Act (AGOA). La décision, selon l’administration du président américain, intervient en raison des « mesures prises par leur gouvernement en violation du statut de l’AGOA ». Ainsi, dès l’année prochaine (2022), ces pays seront suspendus par les États-Unis du programme African Growth and Opportunity Act (en français, Loi sur le développement et les opportunités Africaines).

Joe Biden explique qu’il suspendait ces importantes opportunités commerciales accordées à l’Éthiopie, en raison de la rébellion au Tigré qui a conduit à beaucoup de morts, chose qui est considéré par le président américain comme une violation des droits humains internationaux reconnus.

Quant au cas du Mali et de Guinée, ils sont gérés en ce moment par un pouvoir militaire et cela après des coups d’États. Si la communauté internationale veut le retour rapide au pouvoir d’un civil, ces pays concernés pensent, quant à eux, asseoir d’abord la sécurité et la démocratie dans leurs pays avant de passer aux élections. A cela s’ajoute pour le Mali, le non-respect des droits des travailleurs internationalement reconnus. Toutes ces raisons ont motivé cette décision.

Chaque année, la liste des pays bénéficiaires de ce programme est révisée, et cette fois-ci, le Mali, la Guinée et l’Ethiopie seront suspendus en janvier 2022.

Toutefois, les États-Unis annoncent aussi qu’ils « pourraient réexaminer leur décision en fonction de l’évolution de la situation »

Lancé dans les années 2000 sous la présidence de Bill Clinton, l’AGOA est une loi qui régit les relations commerciales entre les pays africains bénéficiaires et les Etats-Unis. Son but est de soutenir l’économie des pays africains en leur facilitant l’accès au marché américain s’ils suivent les principes de l’économie libérale.

Le programme AGOA permet aux pays de l’Afrique subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. En retour, ces pays concernés doivent améliorer leur réglementation en matière de droits humains et de conditions de travail.

La réponse de Jeamille Bittar

En réponse à cette décision du président Américain sur la suspension de ces trois pays dans le programme AGOA, Jeamille Bittar, opérateur économique malien a indiqué sur page Facebook, que ce programme instauré par les États-Unis dans le but de faciliter les produits vers les Amériques. Selon l’opérateur économique, en termes des chiffres, le Mali n’a rien gagné de ce programme. Selon lui, cette décision ne doit en aucun cas paniquer les Maliens, car dit-il, « c’est un programme qui n’était même adapter, parce que nous n’avons pratiquement rien à apporter sur les États-Unis », a-t-il laissé entendre. Il poursuit en indiquant que ce programme n’a rien sur l’économie malienne, par rapport aux défis qu’attendent le pays.

Tioumbè Adeline Tolofoudié, Stagiaire

Source : LE PAYS
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