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Affaire Issa Kaou N’Djim : Les magistrats rappellent à tous le respect de la séparation des pouvoirs.
Publié le jeudi 4 novembre 2021  |  aBamako.com
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de prestation de serment à la cour suprême de Bamako
Bamako, le 17 septembre 2013 à la cour suprême de Bamako. L`inspecteur en Chef et son adjoint de l`Artisanat et du Tourisme, ont prêté serment devant les magistrats de la cour.
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S’achemine t-on vers un bras de fer entre le pouvoir législatif et celui judiciaire dans l’affaire Issa Kaou N’Djim, le 4è vice-président du Conseil National de la Transition, celui-là qui a été interpellé puis jeté en prison pour atteinte au crédit de l'état des attaques personnelles , dénigrement gratuit, des invectives et diatribes vexatoires et injurieux via les médias sociaux contre certaines personnalités ?

L’épisode que ce feuilleton a produit dans la journée de ce jeudi 4 novembre porte à croire que l’organe législatif de la transition en cours dans notre pays et la justice malienne vont désormais se regarder en chiens de faïence. Lorsque le CNT sortait de sa plénière de ce jeudi, la demande de suspension de la détention de M. Issa Kaou N’Dim, il ignorait peut-être la réaction de ceux qui détiennent le héros du feuilleton. Cette réaction n’a pas tardé à jaillir. Dans un communiqué rendu public en début de soirée, le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et le Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA) « rappellent à tous, le respect du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, gage d’une justice forte. » Nous vous proposons ici l’intégralité du communiqué

Communiqué conjoint

Le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et le Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA) ont pris connaissance de la résolution n 2021 -001/CNT-RM, demandant la suspension de la détention de Monsieur Issa Kaou DJIM, membre du CNT, incarcéré pour des faits d’atteintes au crédit de l’Etat et à ses institutions, faits prévus et punis par les dispositions combinées des articles 58 et 167.1 du code pénal et incitation au trouble à l’ordre public, faits prévus et punis par les dispositions combinées des articles 63 du code pénal et 37 de loi portant régime de presse et délit de presse.

Cependant, les Syndicats rappellent à tous, le respect du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, gage d’une justice forte.

Ils expriment enfin, leur soutien indéfectible à leurs militants et singulièrement à ceux du Tribunal de Grande Instance de la Commune IV, dans leur lutte inlassable contre l’impunité

Fait à Bamako, le 04 novembre 2021
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