En plus d’avoir fait honneur au Mali en participant à la cérémonie de début de mandat du président IBK et en séjournant quatre jours à Bamako où il a prié le vendredi parmi les fidèles à la Grande Mosquée Fayçal, le roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed IV, a posé deux gestes très appréciés en direction des Maliens.
Le premier, c’est l’installation prochaine d’un hôpital humanitaire qui offrira à toute personne dans le besoin des consultations et soins médicaux gratuits.
Le deuxième geste royal consiste en la formation de 500 imams maliens dans les instituts marocains pour qu’ils s’approprient les sciences islamiques et exercent leur métier dans les règles prescrites en la matière. L’Islam pratiqué au Maroc s’inscrit dans la tradition mahométane. Il est modéré, tolérant et ouvert. Comme celui en vigueur au Mali depuis plusieurs siècles.
Il est bon qu’il soit renforcé après ce qu’on a vécu au nord durant l’occupation Jihadiste.
Investiture d’IBK : Pluie de francs CFA sur Bamako
La vingtaine de Chefs d’Etat africains venus à Bamako pour la cérémonie de début de mandat du président IBK ne sont pas arrivés les mains vides. Beaucoup d’entre eux ont distribué aux ressortissants de leurs pays résidant au Mali plusieurs centaines de millions de francs CFA.
Les plus généreux ont été, semble-t-il, les présidents Idriss Déby Itno (Tchad), Denis Sassou Nguesso (Congo), Ali Bongo (Gabon), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal), Alpha Condé (Guinée). Le Premier ministre camerounais qui a représenté son président Paul Biya (sempiternellement en vacance en Europe) a, lui aussi, lâché, dit-on, beaucoup de liasses craquantes en direction surtout des étudiants de son pays, assez nombreux dans les facultés de Bamako. La pratique a tendance à entrer dans les mœurs en Afrique, le vote des expatriés se généralisant.
Le président IBK à New York
Pour sa première sortie du pays après son investiture à la magistrature suprême, le président Ibrahim Boubacar Keïta a quitté Bamako hier lundi 23 septembre pour New York où il participera à la 68ème Assemblée générale de l’ONU. Une opportunité pour lui pour plaider auprès des amis et partenaires les deux dossiers qui préoccupent le Mali : l’instauration d’une paix durable, voire définitive dans la région de Kidal et la reconstruction du Mali d’après-guerre, notamment au plan économique.
30 minutes pour IBK au JT de l’ORTM
Dans le journal de 20 heures du dimanche 22 septembre, ce sont 30 bonnes minutes qui ont été consacrées à la diffusion des activités du président IBK par la première chaine de télé nationale l’ORTM. 22 septembre ou pas, ce temps d’antenne pour le nouveau président est jugé exorbitant par certains de nos concitoyens.
Le premier élément a commencé avec les festivités du 22 septembre, l’audience que le président a accordée au ministre français de la défense Jean Yves le Drian, à Koulouba. Ce seul élément a bénéficié de deux traitements dont une interview qui était probablement destinée aux médias français. Enfin un avant-papier sur la participation du président de la République à l’Assemblée générale de New York, a bouclé ce chapitre consacré au président IBK. Au décompte, celui-ci, à lui seul a pris 30 bonnes minutes du JT du 22 septembre pour un journal qui dépasse rarement les 45 minutes.
Discours : IBK change de style
Le discours prononcé par IBK lors de la cérémonie de début de son mandat, le 19 septembre, était long. Si long qu’il avait fini par lasser beaucoup de gens, surtout ceux installés à la tribune soleil qui manifestaient leur agacement en quittant ostensiblement les gradins pour rentrer chez eux. Le monologue, à la fin ennuyeux, avait duré 45 minutes. Pouah !
Sans doute sur les conseils d’un collaborateur téméraire, le président a fait court dans son message radiotélévisé à l’occasion de la fête nationale du 22 septembre. A peine 8 à 10 minutes. Le temps de s’installer confortablement dans son fauteuil pour boire la parole présidentielle, c’était fini. Dommage !
Les médecins en spécialisation entament une grève de 48 heures aujourd’hui
Après le dépôt de leur préavis de grève le 9 septembre dernier, les médecins en spécialisation, qui officient au niveau de nombreux hôpitaux du pays, entament à compter d’aujourd’hui mardi 24 septembre une cessation de travail pour 48 heures.
Pour le secrétaire général de l’Amicale des médecins en spécialisation, Samou Diarra, cette grève est consécutive au non paiement de leur prime de garde depuis 14 mois par le département en charge de la Santé. A le croire, les médecins en spécialisation sont les seuls agents en blouse qui ne perçoivent pas d’émolument pour les services qu’ils rendent au niveau des hôpitaux. Il faut rappeler que l’Amicale des médecins en spécialisation a pris à témoin la Primature sur leurs conditions pénibles de travail.
De vrais- faux sinistrés des inondations débusqués en commune I
A la suite des récentes inondations en commune I, de nombreuses personnes se faisaient passer comme des victimes de ce sinistre. Certains d’elles ont même déménagé dans les centres d’accueil pour bien profiter de l’élan de générosité qui se manifestait envers les sinistrés. Ayant eu vent de cette pratique crapuleuse, la commission de crise de la commune I n’a pas mis du temps pour débusquer les gens qui s’y livraient. C’est pourquoi, un responsable de cet organe, un lieutenant de la protection civile, répondant du nom de Maciré Traoré, a demandé récemment à tous les pensionnaires du Centre d’accueil du groupe scolaire Baben Santara de se rendre avec lui sur le terrain du sinistre pour que chaque famille présente sa maison et l’ampleur des dégâts. Cette nouvelle a aussitôt créé un vent de panique pour les faux sinistrés qui ont aussitôt pris la clé des champs, la nuit tombée. « Avec l’annonce de la nouvelle d’un inventaire des dégâts, les pensionnaires du groupe Baben Santara sont passés de 300 à environ 140 « confie un responsable de la commission. Ah ! misère, quand tu nous tiens.
Environ 20 000 Maliens en voie de régularisation au Gabon
Sur les 35 000 Maliens clandestins résidant au Gabon, ce sont plus de 20 000 qui sont en voie de régularisation avec l’acquisition du précieux document de séjour. L’information a été donnée, le week-end dernier, à la Maison des Ainés par le chef de Cabinet du président du Haut Conseil des Maliens du Gabon, Sofara Kalilou au cours d’une rencontre des Maliens de l’extérieur qui ont pris part à l’investiture du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Selon M Sofara, ce processus de régularisation a débuté depuis décembre 2011 et est entré dans sa phase active en janvier 2013. Il a surtout rendu un hommage mérité au président du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla, pour son accompagnement dans la concrétisation de ce rêve.