Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sommet extraordinaire de la Cédéao à Accra sur le Mali et la Guinée: «On n’a pas un kit anti-coup d’État»
Publié le samedi 6 novembre 2021  |  RFI
Au
© Autre presse par DR
Au Mali, le représentant de la Cédéao déclaré "persona non grata"
Comment


Les préparatifs du sommet extraordinaire de la Cédéao, prévu ce dimanche à Accra, vont bon train. Il sera consacré à l’évolution des situations en Guinée, après le coup d’Etat qui a renversé Alpha Condé début septembre, et au Mali, où l’organisation ouest-africaine espère des élections rapides. La Cédéao a été critiquée tant au Mali qu'en Guinée, accusée de faire du « deux poids, deux mesures ». Mais la Cédéao « n’a pas de kit anti-coup d’Etat » répond la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.

Ce sommet de la Cédéao, le 7 novembre, doit statuer sur l’évolution de la transition en Guinée où une délégation de l'organisation régionale s’est rendue fin octobre. Il sera également largement question de la transition au Mali alors que la tension est montée récemment d’un cran entre la Cédéao et la junte au pouvoir lorsque le gouvernement malien a ordonné l'expulsion du représentant de la Cédeao à Bamako.

« Ce qui se passe au Mali ne se passe pas dans les mêmes termes que ce qui se passe en Guinée, qui ne se passe pas dans les mêmes termes que ce qui se passe au Soudan… Et tous les jours, nous essayons d’apporter une réponse concrète, assureAïssata Tall Sall, ministre sénégalaise des Affaires étrangères, en marge d’une rencontre consacrée au prochain forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, au micro de notre correspondante Charlotte Idrac.

Un « ajustement perpétuel » est nécessaire
Aujourd’hui, au Mali, il me semble que redéfinir une nouvelle feuille de route pour le Mali doit être une priorité pour la Cédéao. Est-ce que nous devons avoir les mêmes lunettes de lecture aujourd’hui… quand on entend aujourd’hui le discours que développent les Maliens eux-mêmes ? Est-ce que nous devons y aller avec les mêmes principes que ceux que nous avons énoncés lors du premier coup d’État ou lors du second coup d’État ?
... suite de l'article sur RFI

Commentaires