Le site « Sahel Intelligence » évoque une rencontre au sommet entre le chef du GSIM, Iyad Ag Ghali, et de hauts responsables des services extérieurs algériens. Ce qui n’est pas nouveau !
Le nord du Mali devient un enjeu vital pour les services de sécurité algériens. N’ayant pas eu le rôle qui leur convenait en Libye alors que la France prépare une conférence à Paris pour le 11 et le 12 Novembre prochain, Alger aspire à marquer des points au Sahel. Iyad Ag Ghali est un personnage bien connu des services algériens depuis les accords d’Alger de 1992 sous l’égide du général Saâidi Fodhil patron de la DDSE mort dans un accident suspect près d’Ouargla en 1996.
Mondafrique a révélé qu’Ag Ghali, chef GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la branche locale d’Al-Qaïda, est considéré parle président Français Emmanuel Macron comme une cible à abattre. Ce qui pose un triple problème: le groupe d’Ag Ghali détient un otage français, Olivier Dubois. De plus, le GSIM a entrepris de dialoguer avec la junte militaire au pouvoir à Bamako, qui reste malgré les incompréhensions l’interlocuteur de l’armée française. Enfin Ag Ghali est protégé depuis toujours par les services algériens
Contacts directs
Le média « Sahel Intelligence » révèle des contacts directs entre le directeur adjoint de la DDSE algérienne, l’équivalent de la DGSE française, et le chef du GSIM près de de Tinzaouatine localité proche des frontières algériennes. L’information n’est pas encore confirmée mais l’intention des services algériens tendent à protéger Ag Ghali en espérant l’utiliser comme carte à jouer sur la bande sahélo sahélienne. Le chef du GSIM détient une grande influence au sein du CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad).
Ce retour algérien sur la scène sahélienne d’avant opération Serval intervient à un moment où la société militaire privée Wagner marque son entrée dans l’équation malienne.