« La résolution de la CEDEAO était prévisible, mais pour moi, c’est un non évènement, parce que rien de nouveau. Les sanctions ont été déjà prises. Comme ils veulent les élargir à des organisations et associations, je sais que c’est nous qui sommes indexés. Où était la CEADEO quand la France a interdit à l’armée malienne d’entrer à Kidal ? Où était-elle quand la France a collaboré avec un groupe rebelle en violation de la constitution ? Donc si la CEDEAO se souciait du Mali, elle devrait faire des déclarations sur ces différents sujets. On ne voit pas la CEDEAO quand le Mali a besoin d’elle. Mais elle est là quand il s’agit d’imposer la volonté de la France. Les Maliens doivent donc s’unir derrière le président de la transition pour panser les plaies, redéployer l’administration par tout dans le pays… C’est après tout cela qu’on peut parler de politique et des élections. C’est au gouvernement d’assurer le droit de vote aux citoyens, or plusieurs parties du territoire sont hors contrôle des autorités. Comment peut-on mettre de pression sur les autorités pour la tenue des élections dans cette condition et à quelle fin ? Le but de cela est de mettre un gouvernement de marionnette qui va se plier à la volonté de la France ».