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Le Républicain N° 4704 du 24/9/2013

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Rentrée des classes 2013-2014 / Des librairies par terre
Publié le mercredi 25 septembre 2013  |  Le Républicain




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Les parents d’élèves ont plusieurs endroits pour aller s’approvisionner en livres. Dans les marchés, les rues et beaucoup d’autres coins de la capitale, on y trouve des fournitures scolaires. Les marchands qui vendent « à terre » sont très fréquents en cette veille du retour des élèves en classe.
La vente des fournitures scolaires ne concerne pas seulement les grandes boutiques bien équipées en matériels scolaires. Il y a aussi des effets qui sont exposés à même le sol. Partout, on observe des vendeurs. Aminata coulibaly vend des fournitures scolaires au marché de Magnambougou. D’après elle, les prix de cette année sont à la portée des parents d’élèves par rapport à l’année dernière. Elle n’exclut pas cependant la situation financière du pays. « Les parents d’élèves n’ont pas assez de moyens. Nous, les marchands, sommes plus soucieux que jamais de la situation que le pays traverse » nous a-t-elle fait savoir.
Dans les marchés, cahiers, sacs ; livres et divers matériels d’écoliers sont perceptibles. Amadou Traoré est vendeur au même marché. Selon ce dernier, à l’approche de la rentrée scolaire, le marché commence à être garni. Avant de souligner « le problème des Maliens, c’est que nous nous mettons tous à exercer la même fonction et en même temps. C’est ce qui fait un grand défaut, moi je suis un chef de famille et j’ai aussi des enfants, donc j’exerce ce métier à la veille de la rentrée des classes afin de remplir mes devoirs familiaux et de pouvoir habiller mes enfants à la rentrée. » Amadou Traoré trouve que le marché n’est pas abordable contrairement à Aminata Coulibaly. « Je pense que cette année il n’ya pas grand-chose à faire car le marché n’est pas abordable pour le moment » souligne-t-il.

Kadiatou Bagayoko (Stagiaire)

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