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Abdoulaye Fofana dit 120 au sujet des sanctions de la CEDEAO contre les autorités de transition au Mali : « Nous prenons acte des résolutions du sommet des sous-préfets de la France »
Publié le mardi 9 novembre 2021  |  Le Pays
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A la suite des sanctions brandies par la CEDEAO contre les autorités maliennes à l’issue du sommet extraordinaire tenu dimanche 7 novembre 2021 à Accra, au Ghana, par les chefs d’État africains, le président de l’association Action pour intérêt du peuple (AIP), Abdoulaye Fofana dit 120, a immédiatement réagi. Dans un bref message qu’il nous a envoyé, le jeune leader ne rate pas l’occasion pour manifester sa désapprobation.

Comme annoncé, des sanctions individuelles sont prises contre les nouvelles autorités maliennes par la communauté économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Les Chefs d’Etat de l’institution africaine brandissent deux sanctions contre le Mali, dirigé depuis le 18 août 2020 par les militaires, suite au renversement du régime de l’ex-Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. La première sanction vise l’interdiction de voyager aux autorités transitoires. Et la seconde porte sur le gel de leurs avoirs. Sur la question, Abdoulaye Fofana dit 120 n’est pas content des mesures prises par les Chefs d’Etat africains. Le jeune leader estime d’ailleurs qu’il s’agit d’un sommet tenu par des représentants de la France, et non par des Chefs d’Etat. « Nous avons pris acte des résolutions du sommet extraordinaire des sous-préfets de la France. Qu’ils sachent que l’heure n’est plus à la récréation, ni à la comédie au Mali », a-t-il réagi. En clair, le ténor de l’AIP fait part aux décideurs que le Mali est un Etat souverain. « Nous sommes un Etat souverain et nous décidons de ce qui est bon pour nous sans pression ni intimidation. Nous considérons ce sommet comme du folklore, et d’une rencontre théâtrale », a-t-il dit haut et fort. Abdoulaye Fofana n’en décolère pas et précise que la sanction du Mali équivaut à celle de toute l’Afrique de l’Ouest. « Sanctionner le Mali, dit-il, c’est sanctionner toute l’Afrique de l’Ouest, compte tenu de notre position stratégique ». Même si les autorités sont cependant sanctionnées, le leader de l’AIP se dit convaincu que les Maliens resteront derrière les militaires au pouvoir. «Le peuple malien a prouvé son soutien aux autorités à travers une démonstration de forces, lors du meeting du 29 octobre 2021, au boulevard de l’indépendance de Bamako. Nous invitons les autorités à ne pas décevoir les Maliens », a-t-il conclu.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS
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