C’était le 11 novembre 2001. Il y a vingt ans jour pour jour, Johanne Sutton, grand reporter à RFI trouvait la mort dans l’exercice de son métier dans le nord-est de l’Afghanistan.
Ce jour-là, alors que l’Alliance du Nord s'apprête à lancer l’offensive contre les talibans, elle est prise en embuscade. Johanne Sutton, est tuée en chemin pour Mazar-e-Charif, aux côtés des journalistes Pierre Billaud de la radio RTL et Volker Handloik du magazine allemand Stern. Vingt ans plus tard, et à quelque 8000 kilomètre de là, sa mémoire continue d’être honorée au sein de l’école qui porte son nom, créée en 2011 à Tienfala, à une trentaine de kilomètres de Bamako.
C’est un rituel quotidien. La matinée s’ouvre sur la levée du drapeau pour les 192 élèves de l’école Johanne-Sutton. Une scène ordinaire dans les écoles maliennes, à un détail près. Après l’hymne national, les enfants, dont certains flottent dans de larges t-shirt blanc à l'effigie de la grand reporter de RFI, entonnent l’hymne et la devise de Johanne Sutton.