Le Réseau national des journalistes et communicateurs de l’environnement et du développement durable (RNJCEDD) a tenu hier, à la Maison de la presse de Bamako, un point de presse sur la participation du Mali à la Cop 26è Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop 26) qui se tient à Glasgow en Écosse.
La conférence était animée par le président du RNJCEDD, notre confrère Cheick Amadou Dia, journaliste au quotidien national : L’Essor. Il avait à ses côtés le vice-président du Réseau, Ibrahim Djonkoloni Coulibaly et le coordinateur du projet forestier pour le Mali, Djibril Diallo.
Le président du RNJCEDD a indiqué que cette Cop a été l’une des plus importantes en terme d’accords. Cheick Amadou Dia a cité la signature entre les parties de l’un des plus grands accords sur la lutte contre la déforestation. «C’est une information capitale pour nous vu que le Mali est un pays sahélien confronté à des problèmes de déforestation depuis des années», a souligné le conférencier, rappelant que 80% de nos forêts ont disparu de 1960 à nos jours.
à cet égard, les Cop sont des occasions pour des pays pour négocier des fonds pour mettre en œuvre des solutions envisagées sur place. «Aujourd’hui, pour lutter contre la déforestation, il existe beaucoup d’alternatives qu’offrent notamment les nouvelles technologies pour éradiquer ce phénomène. Il suffit que l’État ait la volonté politique», a-t-il lancé.
Parlant d’actions à mener, le spécialiste des questions environnementales dira qu’il est difficile de se passer de la coupe du bois car, a-t-il argumenté, les forêts sont là pour s’en servir. «Quand on voit la manière d’exploiter les forêts, ce sont les plans d’aménagement que les services techniques des Eaux et Forêts mettent en place pour qu’on puisse en même temps se servir de la forêt mais en la protégeant et en profitant des ressources», a expliqué le conférencier, avant d’inviter les autorités compétentes à faire respecter ces pratiques.
Le vice-président du RNJCEDD a critiqué la non participation de la presse nationale à cette messe internationale de la lutte contre le changement climatique. «Chaque année, notre pays envoie des représentants de la presse, contrairement à cette année, aucun organe de la presse malienne n’a été convié à cette réunion internationale même pas les médias publics : l’ORTM et l’Essor. Leur participation aurait pu permettre à l’ensemble des médias maliens de diffuser l’information à travers le pays», a déploré Ibrahim Djonkoloni Coulibaly.
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