A en croire Bara Samba Dicko, président de l’Association Pour la Réinsertion des Élèves Coraniques (APREC) et non moins ressortissant du village de Djondiori, la population de Danguêrê Sindê (Daka Sindê) souffre le martyre. Selon M. Dicko, la population dudit village majoritairement composée de Bozo et qui se nourrissait de la pêche fut contrainte par les terroristes de vider les lieux.
En effet, selon les informations reçues, le village de Danguêrê Sindê (Daka Sindê) était une colonie de Bozos installée au bord d’un marigot et se nourrissait de la pêche depuis des années. Par la suite, la colonie Bozos s’est transformée en un grand village et vivait tranquillement, jusqu’en 2020. C’est à partir de ce moment que les terroristes ont privé les habitants de toute ses libertés. Mieux, personne ne parvenait à exercer l’activité quotidienne qui était la pêche. Finalement, le village finira par se vider de sa population. Du coup, les habitants se sont éparpillés. Certains sont partis à Djondiori et d’autres à Diafarabé pour s’y réfugier.
‘’Au total, ils sont aux nombres de 437 personnes à s’être réfugiées dans mon village à Djondiori. Il s’agit des personnes qui ont fortement besoin de soutiens. Elles vivent dans la plus grande précarité et manque d’un peu de tout. Malgré la bonne volonté des familles d’accueil, il y a des efforts à faire pour pouvoir supporter le quotidien de ces réfugiées. C’est pourquoi nous lançons un appel fort à toute personne de bonne volonté à venir en aide à cette communauté bozo qui souffre de jour en jour par manque de nourriture’’, dira le président de l’APREEC M. Dicko.