En visite mardi 17 septembre au CHU Point G, le nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, s’est enquis des conditions de vie et de travail des agents du Centre hospitalo-universitaire du Point G. Déficit en personnel, manque d’équipements, engorgement, vétusté... sont certains des défis auxquels le CHU Point G est confronté.
Accueilli par Sékou Drame, directeur général du CHU, et ses collaborateurs, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné (notre photo), a pu constater de visu au niveau de la radiologie, du pavillon des maladies infectieuses, de la néphrologie, de la neurologie, du centre de dialyse et de l’hémodialyse... les conditions assez difficiles dans lesquelles les agents exercent. Selon le directeur général de rétablissement, l’hôpital du Point G est confronté à de graves difficultés dans son fonctionnement. Toutes choses, dira-t-il, qui annihilent les efforts fournis par le personnel.
L’environnement institutionnel, notamment la non prise en charge de la spécificité de l’hôpital dans la plupart des textes généraux (code des marchés publics, répartition et gestion de la subvention de l’Etat, les insuffisances de dispositions réglementaires de la reforme hospitalière, la gestion des ressources humaines tant méHrr.’c que paramédicale sont les principaux défis notés par le DG, nommé à la tête de l’hôpital il y a 3 mois environ.
Le ministre Ousmane Koné, qui était en terrain connu (il était membre du conseil d’administration du Point G jusqu’à sa nomination), a écouté avec émotion les préoccupations du directeur. Il a mis l’accent sur le travail bien fait et a promis que des dispositions seront prises pour que le service soit dispensé normalement.
Pour faire face aux problèmes du CHU Point G, qui est pris d’assaut quotidiennement par un nombre impressionnant de patients (il est le dernier recours pour bon nombre de nos compatriotes), le nouveau ministre de la Santé a prôné le dialogue et l’entente entre l’administration et le syndicat et a promis de corriger le déficit de communication entre les structures de santé et les usagers. Aussi a-t-il invité les agents à un travail d’éducation et de sensibilisation dans les milieux sanitaires où l’hygiène doit être de mise.