SociétéPratiques perverses, atteintes aux bonnes mœurs … La police interpelle six lesbiennes maliennes membres d’un réseau international d’homosexuelles
Les pratiques perverses, les atteintes aux bonnes mœurs, les réseaux de prostitutions et les scandales sexuels deviennent des phénomènes de plus en plus récurrents, notamment à travers les réseaux sociaux, même si ces pratiques sont prévues et punies par le Code pénal malien. C’est dans ce cadre que six lesbiennes de nationalité malienne, toutes affiliées au réseau international LGBT (lesbienne, gay, bisexuel et transsexuel) ayant ses origines en France, ont été arrêtées par le 16ème arrondissement.
Selon nos indiscrétions, tout a commencé par une plainte déposée le 29 octobre 2021 au Commissariat de police du 16ème arrondissement par une dame qui a déclaré que sa fille, Toutou, est membre d’un réseau international d’homosexuelles (lesbiennes). Et de poursuivre qu’elle fréquente une certaine Asta dite “La Belle”, une lesbienne reconnue de tout le quartier comme étant celle qui recrute les filles en direction de l’Europe pour animer le réseau.
Selon les récits de la plaignante, elle a tenté en vain de ramener sa fille à la raison. Et d’ajouter que, malgré ses multiples tentatives de la ramener sur le droit chemin, sa fille a décidé de passer à la vitesse supérieure en fuguant. Elle est ainsi restée introuvable pendant plus de deux mois. La plaignante ajoutera que par personnes interposées, sa fille lui fait savoir qu’elle se trouve en mission hors de Bamako et travaille en qualité de responsable commercial dans une agence de communication de la place.
Après la déposition d’une mère complètement désemparée, le commissaire principal de police, Yaya Niambélé, a ordonné à la Brigade de recherches de diligenter une enquête afin de retrouver Toutou et savoir les intentions réelles du réseau recruteur. Suite à cette instruction, la Brigade de recherches, conduite par Mody Diallo, à la tête d’une équipe d’experts en pistage de données téléphoniques, s’est mise alors en branle. Ainsi, les données téléphoniques minutieusement récoltées et analysées ont permis de rentrer en contact téléphonique avec Toutou, la fille de la plaignante, avant de procéder à son interpellation. Soumise au feu des questions, Toutou a dénoncé les responsables du réseau. Ce qui a permis de découvrir qu’il s’agissait d’un véritable réseau de lesbiennes dont les animatrices ont été appréhendées dans un immeuble à Bacodjicoroni Golf, qu’elles avaient loué ainsi que plusieurs autres appartements où elles s’adonnaient à leurs pratiques perverses. Ayant appris l’interpellation de quelques-unes d’elles, les autres ont décidé d’abandonner les lieux. Notons qu’à l’issue de l’enquête, cinq d’entre elles ont été interpellées. Il s’agit de Fatou, Tara, Diatta, Dily et Tandia, toutes des Maliennes et résidant à Bamako. Il ressort également qu’elles ne se contentaient pas seulement de cette débauche, elles entrainaient aussi des adolescentes dans leurs sillages.
En réponse à la question de savoir comment celles-ci ont pu basculer dans cette pratique, il apparaît que les raisons sont à la fois d’ordre économique, psychologique, comportemental (déficit d’éducation familiale), environnemental (l’influence des médias notamment la télévision, l’internet, les réseaux sociaux, etc.). Chacune d’elles a avancé au moins une de ces raisons.
Pour Toutou, elle a eu le malheur de rencontrer et de suivre, naïvement, un garçon courant 2010. Alors adolescente, elle a été abusée sexuellement par cet individu qui a créé chez elle un traumatisme psychologique. Ainsi, elle a commencé dès lors à éprouver du dégoût pour le sexe masculin en général et en contrepartie, avoir de l’attirance pour le sexe féminin. Quant à Fatou, elle dit avoir fréquenté un club de Chicha sis à la “Cité du Niger” courant 2021 où elle a fait la connaissance d’une certaine Gafou. Ainsi, sous l’effet des stupéfiants et des films érotiques, elle est devenue amant de cette dernière. C’est ainsi qu’elle a pris goût à ce jeu et a fini par détester les vrais mecs.
Pour Tara qui était sportive et basketteuse, en l’occurrence à Kayes, entre 2007 et 2015, elle a côtoyé des lesbiennes dans ce milieu et elle s’est laissée influencer par celles-ci.
En ce qui concerne Diatta, elle se dit bisexuelle, c’est-à-dire sexuellement polyvalente. En d’autres termes, elle est à l’aise avec les deux sexes. Aussi, elle dit avoir divorcé puis être fiancée à un autre homme. Et d’ajouter qu’elle avait la curiosité de découvrir cette vie. Ainsi, elle est allée à sa perte puisque ne parvenant plus jamais à en sortir. Elle voulait s’amuser, s’éclater dans les boîtes de nuit, faire la fête et assurer l’ambiance entre deux verres et dans les fumées diffuses de Chicha où elle a commencé à éprouver de l’attirance sexuelle pour ses semblables et a fini, bien évidemment, par des intimités avec d’autres dames lesbiennes.
S’agissant de Tandia, elle est certainement la plaque tournante de ce réseau parce qu’elle est lesbienne internationale et entretient des relations avec le réseau international “LGBT” à travers le monde. A ce titre, elle a obtenu un droit de séjour français grâce à son orientation sexuelle et bénéficie par conséquent d’une protection internationale. Aussi, elle a pu influencer les autres membres du groupe en les drainant dans son sillage après avoir eu des relations intimes avec la majorité d’entre elles.
Après leur interpellation, les six lesbiennes ont été présentées au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune I du district de Bamako où elles ont été relaxées et seront poursuivies non détenues.