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Contentieux autour du Conseil malien des chargeurs (CMC) : Les deux requêtes de Ousmane Babalaye rejetées par le juge administratif
Publié le lundi 15 novembre 2021  |  Le Pays
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Sans surprise, dans son audience du vendredi 12 novembre dernier, le Tribunal administratif de Bamako a rejeté les deux requêtes de la liste B, dirigée par l’ancien président du Conseil malien des chargeurs (CMC), Ousmane Babalaye Daou en estimant que celles-ci sont mal fondées. Ainsi, il a ordonné la restitution de la consignation versée par la liste Bourama Mounkoro et la confiscation de celle versée par le camp du président sortant Ousmane Babalaye. Sans conteste nous nous acheminons vers une bataille juridique qui n’honore point notre pays déjà menacé dans ses fondements existentiels. Juste après le verdict, Bourama Mounkoro, la tête de la liste A, s’est entretenu avec la presse sur son parcours et ses ambitions pour le CMC.

Parlant de son parcours, il dira qu’il est surnommé le « Baroudeur entrepreneur » avec plus d’une trentaine d’expérience en tant que dirigeant d’entreprises. Du haute de ses soixante ans, le trésorier général du CMC, Bourama Mounkoro est titulaire d’un diplôme supérieur en Comptabilité (1987), un master en ingénierie financière, contrôle de gestion et audit (2005), un certificat en anglais des affaires (2009), un certificat en communication publique et plan de communication au Setym international à Montréal au Canada (2010). Aussi, il dit avoir participé à plusieurs séminaires de formation au Mali et à l’étranger.

A la question pourquoi il est candidat à la présidence du CMC, il a laissé entendre que sa candidature reste un acte d’engagement et de visibilité du Conseil malien des chargeurs. « J’ai un engagement sans faille et croit à l’avenir de mon pays le Mali pour une visibilité du Conseil malien des chargeurs pour le bonheur des Opérateurs économiques », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que l’émergence du secteur privé malien reste son combat de tous les jours. « Actif au sein de notre organisation depuis près de 15 ans pendant lesquels j’ai beaucoup appris auprès de mes camarades chargeurs jeunes et vieux du Mali et d’ailleurs, je souhaite poursuivre cet engagement avec un mandat de 5 ans à la tête du CMC qui doit plus que jamais jouer pleinement son rôle pour les chargeurs qui, j’en suis convaincu, occupent une place de plus en plus incontestable dans l’économie nationale », a martelé M.Mounkoro.

Il s’est dit suffisamment outillé pour relever les défis et toujours soucieux de l’efficacité dont il a fait preuve dans les organisations comme l’Organisation patronale des industriels (OPI) depuis 2012, le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) de 2010 à 2015, l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA) dont il a été Commissaire aux comptes de 2009 à 2013, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) où il a été Conseiller extérieur du président de 2008 à 2012, le Conseil malien des chargeurs (CMC) depuis avril 2008. S’y ajoute son mandat de juge consulaire auprès du Tribunal de commerce, Section industrie de 2017 à 2019 qui lui a permis de s’imprégner des problèmes auxquels les opérateurs peuvent être confrontés sur le plan juridique notamment des erreurs, des pratiques ou des habitudes préjudiciables à la bonne marche des entreprises.

Pour revenir au CMC, il pense qu’il est temps qu’il apporte sa modeste pierre à l’édification de la construction de notre beau pays en jouant un rôle indispensable sur le plan du partage des connaissances et des pratiques professionnelles. « Par la gestion participative, mon credo, aucune composante du Conseil malien des chargeurs ne doit rater le train en marche. Je reste très enthousiaste à l’idée de contribuer à la visibilité du CMC qui doit jouer pleinement son rôle tant sur le plan international que national », a-t-il.

A le croire, sa vision stratégique du CMC se repose sur sept principaux axes entre autres : travailler à assurer la visibilité du CMC ; être plus près des chargeurs, rassembler les acteurs du secteur ; dynamiser le secteur ; moderniser du processus d’importation et d’exportation ; renforcer les capacités du CMC en renforçant les agents de la structure à tous les niveaux ; optimiser le rendement du CMC en créant les conditions les plus favorables.

Mama PAGA

Source : LE PAYS
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