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L’Union européenne prête à soutenir des sanctions contre la société Wagner, dit Le Drian
Publié le lundi 15 novembre 2021  |  Boursorama
La
© aBamako.com par mouhamar
La signature de l`accord de coopération et de défense entre la France et le Mali
Bamako, le 16 juillet 2014 au MDAC.Ba N’Dao, ministre malien de la Défense et des Anciens combattants et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense ont signé le nouvel accord de coopération et de défense entre les deux pays.
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'Union européenne est convenue lundi de mettre en place un cadre juridique pour d'éventuelles sanctions contre des mercenaires russes s'ils venaient à être déployés au Sahel, a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

La France est préoccupée depuis des semaines par l'hypothèse d'un recours du Mali aux combattants de la société russe Wagner, une organisation officiellement privée avec laquelle le Kremlin dément tout lien.

"Il y a une volonté commune de décider du cadre juridique de sanctions qui seront mises en œuvre contre la société Wagner", a déclaré à la presse Jean-Yves Le Drian en marge d'une réunion du Conseil européen des Affaires étrangères, pendant laquelle la situation au Mali a été abordée.

Ces sanctions viseraient également les sociétés qui travaillent avec Wagner, a-t-il précisé.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé le 10 juin dernier une "transformation profonde" de la présence militaire française au Mali, avec l'objectif de maintenir à terme entre 2.500 et 3.000 hommes au Sahel, sur les 5.100 mobilisés aujourd'hui dans le cadre de l'opération Barkhane.

Les relations entre Paris et Bamako n'ont cessé dès lors de se dégrader, la France accusant la junte malienne de "s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français", le Mali dénonçant "un abandon en plein vol".

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a été reçu la semaine dernière à Moscou par son homologue russe Sergueï Lavrov. A cette occasion, il a déclaré que Bamako pourrait demander l'aide de la Russie pour assurer sa sécurité, tout en indiquant qu'aucun contrat n'avait été signé à ce jour avec une société militaire privée russe.
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