L’année 2022 sera-t-elle l’année des grandes échéances électorales au Mali ? Si certains partis politiques affûtent leurs armes, d’autres, les plus « féroces » et moins côtés, cherchent plutôt à abattre les adversaires les plus sérieux. C’est le cas d’Aliou Boubacar Diallo, le président d’honneur de l’ADP-Maliba, devenu une cible depuis quelques semaines.
Des articles de presse commandités en passant par des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux, ABD fait l’objet d’un « lynchage médiatique » sans précédent depuis quelques semaines. La toute dernière « colportait » d’ailleurs d’être en collusion avec le Venezuela. Or, selon nos informations, il n’en est rien. Selon un proche de M. Diallo, cet article, comme plusieurs autres, fait partie d’une stratégie de ternir l’image de leur homme, craint aujourd’hui pour son expérience et son poids politique.
« Dans l’article, l’information est fausse. A l’époque, il n’était ni le président du Mali, ni le directeur de l’aéroport Bamako-Senou comme cela apparaît dans le journal. Nous sommes étonnés et indignés de voir quelques esprits malveillants vouloir à tout prix associer le nom d’Aliou Boubacar Diallo à la rocambolesque affaire de vente d’or », explique son équipe de communication.
« Aliou B. Diallo demeure serein, avec la conscience tranquille d’un homme qui a travaillé et continue de travailler pour son pays. Il demande aux militants et sympathisants de l’ADP-Maliba et aux nombreux Maliens qui soutiennent au quotidien ses actions, de rester mobilisés et de continuer le travail de terrain afin de mieux partager avec les Maliens sa vision d’un Mali de paix et de prospérité », déclare son équipe.
Alou Boubacar Diallo, faut-il le rappeler, est aujourd’hui un prétendant sérieux au fauteuil présidentiel. Ce qui fait de lui la cible idéale à abattre. En effet, il est arrivé 3e à la dernière élection présidentielle. Le premier IBK et son dauphin, feu Soumaïla Cissé, étant tous hors course, il est celui qui inquiète le plus.