En cours depuis samedi 13, le séminaire ouvert à l’intention des étudiants de l’Institut Supérieur de Technologies Appliquées (Technolab-ISTA) a pris fin ce vendredi, 19 novembre 2021, au siège de ladite université. Avec comme moniteur Pr. Xavier Alphaize, vice-président de l’association « universitaires sans frontières » de la France, les participants ont été outillés, six jours durant, sur le système de fonctionnement des agences de l’ONU au Mali et ailleurs. Là-dessus, le DG Daouda Diakité se dit satisfait.
L’objectif ciblé a été finalement atteint. L’organisation des Nations Unies(ONU), créée en 1945 après la fin de la deuxième guerre mondiale dispose, dans le cadre de sa mission de maintien de la paix et de la sécurité internationale, plusieurs agences ou services. Lesquelles agences comportent entre autres : le FMI ; l’UNESCO ; l’UNICEF ; l’OIT ; l’OIM ; la MINUSMA ; le PNUD…A travers le séminaire, il s’agissait alors d’outiller les participants sur leurs méthodes de travail ; le rôle et la place que joue chacune de ces agences contribuant au système de fonctionnement de l’ONU. Selon le professeur Xavier Alphaize, ce séminaire avait pour mission de faire découvrir aux étudiants de Master : les objectifs et les modalités de travail des organisations du système des Nations unies. Il s’agissait aussi de faire en sorte que ces étudiants aient la possibilité de réfléchir sur le rôle des Nations unie, mais également, dit-il, voir dans quelle mesure ils peuvent s’impliquer dans des activités engagées par l’ONU avec le gouvernement malien. « J’ai constaté qu’il y a très peu de connaissances sur le travail qui est réalisé par les Nations unie. Et donc, il est important d’ouvrir cette porte pour permettre aux étudiants de découvrir la nature du travail et les engagements pris par ces organisations », énonce l’enseignant universitaire de France. Au cours du séminaire, les responsables de certaines agences du système des Nations unies ont exposé leurs méthodes de travail au Mali, les valeurs des Nations unies ; les travaux et les projets réalisés, a-t-il confié. Le professeur dit souhaiter qu’il puisse avoir, au-delà de ce séminaire, une continuité de travail entre Technolab-ISTA et les responsables onusiens ayant participé à cette rencontre. « L’objectif ciblé a été atteint, les étudiants ont manifestement découvert et accédé à des informations sur le fonctionnement du système des Nations unies. Je crois que les choses ont été clairement faites », a-t-il avancé, avouant que d’autres actions sont prévues avec Technolba-ISTA. Pour sa part, le directeur général de Technolab-ISTA a reconnu la qualité de l’information émise par les intervenants onusiens. « Nous avons un partenariat avec l’association universitaires sans frontières qu’existe en France et au Canada. C’est dans le cadre de ce partenariat que tous ces organismes du système des Nations unies sont venus animer ce séminaire », rapporte Daouda Diakité. D’abord, il y a eu l’intervention du coordinateur du système des Nations unies. Ensuite, poursuit le DG, il y a eu l’intervention de la Banque mondiale ; la FAO ; l’OIM et l’OIT, au cours du présent séminaire. « Ça s’est très bien déroulé, ça nous a permis d’apercevoir beaucoup d’autres axes qu’on pourrait développer avec ces organismes. Ça permet de faciliter des stages pour nos étudiants en leur faisant une ouverture sur le plan international. On a eu la chance que certains de ces organismes aient embauché certains de nos étudiants. Je crois que cela est assez reconfortable », se réjouit Daouda Diakité. Puis de déclarer : « Je suis satisfait à 100% du travail abattu au cours de ce séminaire, même si l’être humain est insatiable. Une chose est de former ces étudiants, mais l’autre est de chercher des opportunités pour eux ». Étudiant en gestion des ressources humaines, Yacouba Diarra fait cette année son Master à Technolab-ISTA. Il témoigne avoir acquis beaucoup d’expériences à travers ce séminaire qu’il a participé. « Il n’y a pas eu de jour où je suis retourné à la maison avec les mains bredouilles. Ça a été plus qu’instructif », extériorise l’étudiant. De son côté, l’étudiante Djénéba Koné dit remercier les intervenants de la Banque mondiale et de l’OIT qui lui ont éclairé la lanterne, à propos de leurs missions au Mali.