Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille s’engage à garantir à chaque enfant une jouissance pleine et entière de ses droits
Le 20 novembre, retenu comme date anniversaire des droits de l’enfant par les Nations Unies, est célébré chaque année à travers le monde entier. Cette année, la tradition a été respectée par notre pays, à l’instar de la communauté internationale. C’était le week-end dernier au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, autour du thème : « Un système de protection renforcé pour une protection des droits adaptée à chaque enfant ».
Par solidarité gouvernementale, deux ministres de la République se sont joints à Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Wadidié Founè Coulibaly. Il s’agit du ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré et celui de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, Bakary Doumbia.
Prononçant le discours officiel de la 32ème édition de cette commémoration, le ministre Mme Wadidié Founè Coulibaly a d’abord remercié les plus hautes autorités du pays, à travers le Président de la Transition pour les efforts déployés dans le respect des droits et le bien-être des enfants.
Parlant des acquis enregistrés en 2020, dans le cadre de la promotion des droits de l’enfant, Mme le ministre a cité entre autres : 247 enfants adoptés; 2898 enfants vulnérables pris en charge; 1220 enfants en mobilité pris en charge; 658 cas de mariage d’enfants pris en.charge; 144 enfants sortis des groupes armés. Ce qui a fait que les taux brut de scolarisation sont passés de 75% pour les filles au fondamental en 2019-2020.
Malgré ces acquis, des défis restent à relever au sujet de l’insécurité, avec pour conséquence la fermeture des milliers de classes et d’enfants non scolarisés, pour cause de déplacement des parents.
Auparavant, la représentante résidente de l’Unicef au Mali, Mme Sylvie Fouet avait laissé entendre que dans le cadre d’un partenariat, son organisation et ses partenaires avaient initié quelques actions. Dont, entre autres : l’opération « retour à l’école », l’éducation à distance et l’appui à la réouverture d’écoles fermées. Aussi, dans les mêmes veines, l’Unicef a lancé le « projet changement pour les enfants » qui offrira l’opportunité aux adolescents et aux jeunes de 21 pays (inclus le Mali), de faire entendre leurs voix. « Cette célébration a été également mise à profit pour amener les enfants à exercer les responsabilités par simulation » a-t-elle conclu.
Nouhoum Cherif Haïdara, président du parlement des enfants, a reconnu les efforts des plus hautes autorités du pays, dans la promotion des droits de l’enfant au Mali. Tout en faisant un plaidoyer en faveur des enfants privés de leurs droits par le fait de l’insécurité, il a reconnu l’engagement de Mme le ministre de tutelle, pour avoir réalisé l’une de leurs doléances exprimée à l’édition précédente. C’est la réhabilitation et l’équipement des locaux du parlement des enfants.
Comme à l’accoutumée, le président de la Coalition malienne pour les droits de l’enfant (COMADE) a d’abord dressé un bilan macabre de certaines pratiques de notre société, auxquelles les enfants sont soumis. Il a ensuite profité pour exprimer un vœu, celui de l’organisation d’un Forum national sur la protection des enfants.