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Que sont devenus nos nouveaux avions ?
Publié le lundi 22 novembre 2021  |  le Temoin
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de réception d`avions militaires
Bamako, le 11 juillet 2018 à la Base Aérienne 101 de Sénou. Le président de la République a réceptionné 4 avions militaires Super Tucano de fabrication brésilienne destinés à renforcer les capacités de l`armée de l`air du Mali.
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La question est loin d’être superflue et mériterait d’être posée avec la même acuité que les « blindés en carton » par exemple. En tout cas, elle est d’autant plus intrigante qu’elle s’inspire d’un récent épisode dramatique dans la localité de Guiré à Nara où une demi-dizaine d’éléments des FAMa a péri et plusieurs autres blessés, suite à un assaut terroriste vaillamment maîtrisé par le contingent sur place. Le hic est qu’au même moment où le sentiment anti-français bat son plein dans la capitale et à l’intérieur du pays, il est revenu à l’armée française (sur le pied de départ) de prêter main-forte aux forces nationales pour contenir l’attaque djihadiste au moyen d’une intervention aérienne. On en sait notamment par le biais d’un communiqué des forces Barkhane non encore démenti où la résistance du contingent malien est saluée en même temps qu’est magnifiée la coopération entre les deux armées. De quoi s’interroger sur la fonctionnalité sinon l’utilité des moyens aériens fraîchement acquis auprès de la Russie. Et pour cause, il n’y a pas si longtemps de cela leur efficacité était magnifiée et associée à des interventions ayant permis la libération de travailleurs étrangers longtemps enlevés et captivés par les djihadistes dans le même théâtre où s’est déroulée la récente attaque meurtrière.
Quand les colonels avancent sur la pointe des pieds



La République des colonels continue de plus bel et s’enracine chaque jour davantage, au mépris des dénonciations de son débordement sur la sphère administrative au détriment du théâtre des opérations et de la guerre contre les forces terroristes. Après les gouvernorats, préfectures et sous-préfectures, c’est au tour des représentations diplomatiques de subir l’accaparement des postes stratégiques par les officiers supérieurs. Inutile de les citer tous, mais la plupart des anciens putschistes de 2012, promus aux fonctions diplomatiques par IBK, ont été remplacés par des frères d’arme. Seulement voilà : le pouvoir est visiblement passé par des subtilités et manœuvres dolosives pour ce faire. En occultant notamment le titre et le grade des intéressés. Des officiers supérieurs (colonels et des généraux) sont ainsi appelés «Monsieur» sur le décret de nomination avec l’intention manifeste de voiler leur statut militaire. Dans l’armée seuls les maréchaux sont appelés «Monsieur le Maréchal», mais au Mali on a désormais «Monsieur le Général et Monsieur le Colonel».
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