Le palais de la culture Amadou Hampaté Ba a abrité, ce lundi 22 novembre 2021, l’ouverture de l’Atelier de formation des cadres du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme sur la planification stratégique. C’était sous l’égide du secrétaire général du département, Hamane Demba Cissé.
A l’entame de ses propos, le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a salué l’initiative de l’atelier. Selon lui, ces sessions de formation des formateurs « visent à renforcer les capacités des cadres supérieurs du ministère et des collectivités en planification stratégique et en plaidoyer en vue de leur permettre d’assurer efficacement la mise en œuvre du contrat de performance du département ».
La planification stratégique est d’une importance capitale. Elle sert, selon Hamane Demba Cissé, « de carte, de feuille de route pour aider une structure ou une organisation à comprendre le processus d’analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces, ainsi que la planification des opérations futures d’une manière hiérarchisée et réaliste ». Quant au plaidoyer, il est tout une stratégie utilisée à travers le
monde par les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les
décideurs, pour influencer les politiques. « Le plaidoyer concerne non
seulement la création ou la réforme des politiques, mais aussi la mise en vigueur et l’application efficaces des politiques », précise le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme. Selon lui, les objectifs du plaidoyer doivent être “SMART”: spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et définis dans le temps.
Ladite formation dure six jours. Durant cette période, les participants doivent être à mesure de cerner et de comprendre les éléments essentiels d’un message de plaidoyer, à savoir : le but à atteindre ; les motivations pour l’atteindre ;la manière pour l’atteindre
« De même, ils doivent être capables de cerner les étapes de processus d’une planification Stratégique tels que l’analyse SWOT : Forces, faiblesses, opportunités et menaces », laisse entendre M. Cissé.
Le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, a salué le Projet Giz Donko ni mayaa pour « son accompagnement financier constant dans le souci de restructurer et de professionnaliser le secteur à travers le financement de plusieurs ateliers comme la Biennale artistique et culturelle, la classification, la certification et labélisation du secteur, l’agenda culturel, les politiques culturelles et la transformation sociale, j’en oublie volontiers ».
Pour sa part, le représentant de l’ambassadeur d’Allemagne au Mali s’est félicité d’appuyer ce renforcement de compétence à travers le projet Donko ni mayaa qui mis en œuvre par un projet allemand. Il a invité les participants à profiter de cette formation et de mettre en application les nouvelles connaissances acquises pendant ces 6 jours de travaux.