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règlement 14 de l’UEMOA, immatriculation des tricycles, ouverture du Viaduc : Les bons points du ministère des Transports et des Infrastructures
Publié le mardi 23 novembre 2021  |  la preuve
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A pas de charge, la semaine dernière a été charnière pour Mme le ministre des Transports et des infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko. Accompagnée des responsables de ses services centraux, elle a procédé à l’ouverture du viaduc de Yirimadio et les 2×2 voies de la route reliant le 3èmepont de Bamako à la RN6 Ségou et de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio à la circulation.
Soucieuse de la sécurité routière et la libre circulation des usagers, la ministre des Transports et des Infrastructures met tout en œuvre afin de soulager les usagers de la route. Dans cette optique, elle initie les visites quasi quotidiennes des chantiers en cours pour donner un coup d’accélérateur, pendant que les infrastructures utilisables sont mises à la disposition de la population. C’est le cas du viaduc de Yirimadio et les 2×2 voies de la route reliant le 3èmepont de Bamako à la RN6 Ségou et de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio, ouvert à la circulation avant la fin des travaux. Mais, en maintenant un suivi régulier pour la qualité du reste des travaux.



A cette occasion, lundi 15 novembre 2021, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, accompagné de plusieurs autres membres de son gouvernement,a tenu à l’accompagner.

Eu égard à la démographie galopante de Bamako, notamment au niveau de la Rive droite, favorisée par les logements sociaux, il était urgent de réaliser et de mettre en circulation les présentes infrastructures.« Avec les logements sociaux, l’extension de la ville de Bamako vers, l’est c’est-à-dire Tabakoro-Niamana, et les centres administratifs de l’autre côté, le besoin se faisait sentir », a confié le ministre des Transports et des Infrastructures Dembélé Madina Sissoko.Financé entièrement par le Budget national du Mali pour un coût global d’environ 40 milliards de FCFA, cet œuvre d’art apporte une fluidité totale à la circulation,estime-t-elle. Avant de préciser que les populations de Baguinéda, Niamana, Yirimadio qui avaient énormément de difficultés pour rejoindre Bamako vont être fortement soulagées avec ce viaduc qui permettra de fluidifier la circulation, éviter un certain nombre d’accidents et plus généralement rendre agréable de vue et pratiquement dans la vie au quotidien, la ville de la capitale, renchérie le premier ministre Choguel KokallaMaïga. C’était le même sentiment de joie qu’on pouvait lire sur le visage des populations ayant effectué le déplacement pour être témoin de l’ouverture de ces infrastructures.

Pour sa part, la directrice de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Doumbia DiadjiSacko,exhortera les usagers aux respects stricts du code de la route et à faire preuve de prudence en évitant l’excès de vitesse. Ce, afin de protéger leur vie et celle des autres.

Immatriculation des tricycles, motos-taxis et vélomoteurs

Dans la même journée du lundi 15 novembre 2021, Mme Dembélé Madina Sissoko a procédé au lancement de l’opération spéciale d’immatriculation des tricycles, motos-taxis et vélomoteurs ainsi qu’a la délivrance des permis de conduire.

«Avec l’autorisation de la mairie du District pour les tricycles pour utiliser la chaussée, à notre niveau au ministère des Transports et des Infrastructures, nous avons décidé de réglementer ce secteur. Car, du début de l’opération à maintenant, nous avons constaté des accidents graves, parfois mortels. Il fallait donc prendre des dispositions pour réglementer conformément au Code de la route. Il de faire en sorte que chaque conducteur puisse apprendre et obtenir son permis de conduire et que chaque propriétaire puisse avoir une carte grise, une assurance et les numéros d’immatriculation sur les motos», a-t-elle déclaré. Aussi, argumentera Mme Dembélé, cette opération facilitera le contrôle des conducteurs et des engins. Avant de préciser la présente opération s’étend du 15 novembre 2021 à août 2022 à des tarifs moyens permettant à chacun de se munir de ses documents. Pour éviter d’éventuels désagréments, trois centres ont été retenus à Bamako. Il s’agit de la Direction régionale des transports terrestres, maritimes et fluviaux sur la rive Droite, à Sotuba, le centre de la subdivision des routes et le garage administratif à Dar-Salam. A l’intérieur du pays, toutes les directions régionales des transports terrestres, maritimes et fluviaux sont retenues comme des centres d’examen et de délivrance de ces documents de transports.

Mme le ministre inviterales conducteurs à la prudence et à l’application correcte de ce qu’ils apprendront des inspecteurs au cours de leur formation.

Pour sa part, le Directeur régional des transports terrestres, maritimes et fluviaux du District de Bamako indiquera que l’objectif recherché est d’accompagner les conducteurs des tricycles et des motos-taxis. Car, argumente-t-il, il y a une prolifération de ces engins qu’il faut encadrer. Pour ce faire, il a été décidé d’alléger les procédures administratives et économiques. Les conducteurs sont donc invités à se mettre à jour avant août 2022. Au-delà, la réglementation en vigueur sera appliquée. Il s’agira en ce moment du paiement de 5 000 FCFA pour les permis et 7 500 pour les cartes d’immatriculation, précise le Directeur régional des transports terrestres, maritimes et fluviaux du district de Bamako.

Règlement 14, le Mali prend le train en la marche

Ce 15 novembre 2021, la ministre chargée des Transports et des Infrastructures, accompagnée de ses services techniques, s’est rendue au poste de péage et de pesage à Kati. L’objectif était de donner officiellement quitus au personnel des péages d’appliquer le règlement n°14 de l’Uemoa, relatif au contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

A la traine dans l’application du règlement n°14 de l’Uemoa, le Mali a finalement décidé de faire respecter cet engament sous-régional. En effet, cerèglement est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Pour les responsables du département de tutelle, cette décision réconfortera davantage non seulement les usagers de la route, mais aussi les transporteurs qui peinent énormément à cause de la dégradation soudaine des routes dues notamment au non-respect de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

Du point de vue de Mme Dembélé Madina Sissoko, si le véhicule est trop chargé, on peut s’attendre à des conséquences énormes, notamment : la fatigue du conducteur, sans parler des pneus qui n’auront pas une durée de vie convenable, la dégradation des routes, les marchandises dilapidées, constituant ainsi des facteurs provocateurs d’accidents souvent atroces. « Je pense que le respect de cet article est une bonne chose. Car il permet de limiter les dépenses dans l’entretien des véhicules et des routes», a-t-elle affirmé.

Partant, rappelle l’oratrice, il est instruit à l’ensemble des pays de l’Uemoa des directives par rapport à l’utilisation du réseau routier, parmi lesquelles, il y a la charge à l’essieu qui est relative au poids du chargement qu’un véhicule ne doit pas dépasser. Sous peine de s’exposer à des sanctions.

À l’en croire, le Mali, après vive réflexion, a décidé d’aller à l’application strict du règlement qui profitera non seulement à l’Etat dans la préservation du réseau routier, mais aussi aux transporteurs qui feront des économies par rapport au carburant lubrifiant et au frais de maintenance.

Oumar KONATE/ Adama TRAORÉ
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