Le consortium Occipre, regroupant Tuwindi, Amnesty international et Free Press Unlimeted avec l’appui de l’Union européen, a organisé un concours entre les étudiants en droits des différentes universités « Moot-court ». La finale a eu lieu le vendredi 19 novembre à la FDpri sur la colline du savoir, le thème retenu a été « le rôle des avocats dans la lutte contre l’impunité au Mali ».
Afin de promouvoir le métier d’avocat, les bonnes pratiques dans le métier de la justice et d’initier les étudiants en droits dans la pratique en plus des théories, le consortium Occipre a mis en place un concours qui a réuni les étudiants en droits des universités de Bamako. Le concours consiste à simuler un cas de procès fictif qui met en évidence des situations qui ont des rapports avec la violation des droits humains et d’autres cas auxquels nos tribunaux et cours sont confrontés.
Au départ quatre équipes étaient dans la course pour être la meilleure parmi les meilleures. Et à la finale seule deux équipes se sont accrochées, celle de la FDpri et de l’Ucao.
Habillés avec des robes d’avocats, elles ont toutes les deux bien défendu leurs parties devant une assemblée emportée par la bonne connaissance des étudiants dans les procédures et le respect des textes.
Mais hélas les jurys avaient l’obligation de les départager et ainsi l’équipe de l’Ucao a été nommée première du concours.
Aux dires de Kissima Gakou, doyen de la FDpri, nos écoles, surtout publiques, manquent de pratique. Selon lui, la plupart se limite à la théorie alors que les deux sont indispensables pour non seulement la bonne compréhension du cours, mais aussi pour mettre les étudiants à l’aise et corriger leurs lacunes pour vite être des professionnels.
Les organisateurs font savoir que pour eux, la meilleure façon de procéder au changement de comportement qu’ils souhaitent doit commencer au plus bas niveau de l’échelle. ‘’De cette façon nous avons la chance de toucher un plus grand nombre de personnes, surtout jeunes, qui évolueront avec les principes et les notions du respect des droits humains’’, expliquent-ils.