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ANR : Six des dix grands partis politiques n’adhèrent pas au processus
Publié le jeudi 25 novembre 2021  |  Le 22 Septembre
Meeting
© Autre presse par DR
Meeting du Cadre d’échange des Partis et Regroupements de partis politiques pour une Transition réussie
Bamako, le 06 novembre 2021. Le Cadre d’échange des Partis et Regroupements de partis politiques pour une transition réussie a organisé un meeting pour dire NON à la prorogation de la Transition en cours au Mali.
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Il s’agit du Rassemblement Pour le Mali (RPM), le Parti Africain pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), la Convergence pour le développement au Mali (CODEM), l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), le Mouvement pour l’Indépendance et la Renaissance Africaine (MIRIA).
Cette information a été donnée par la Synergie 22 des Organisations de la Société Civile (OSC) au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi, 20 novembre 2021 à l’hôtel Maeva. Elle était principalement animée par Dr Ibrahima Sangho de l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali en présence certains président des 43 OSC composant la synergie.



La Synergie 22 suit, les activités préparatoires des Assises Nationales de la Refondation (ANR) et le boycott annoncé de six des dix grands partis politiques sur la base de l’aide annuelle de 2001 à 2018. A ce jour, l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA PASJ), le Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR), le Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID-FYT) et l’Union pour la République et la Démocratie (URD) adhèrent au processus.

Par contre, ajoute M. Sangho, dans la déclaration de la Synergie 22, le Rassemblement Pour le Mali (RPM), le Parti Africain pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), la Convergence pour le développement au Mali (CODEM), I’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), le Mouvement pour l’Indépendance et la Renaissance Africaine (MIRIA), entres autres, n’y adhèrent pas.

La Synergie 22 rappelle l’impérieuse nécessité de respecter les normes et Conventions internationales, suivant le Titre I de la Charte de la transition qui le stipule.

A ce jour, à en croire la Synergie 22, le chronogramme électoral n’est pas connu. De même, avec 13 thématiques, elle s’interroge sur le timing des assises aux différents niveaux, car la difficulté pourrait être la gestion du temps, partant l’épuisement des programmes.

Pour mener à bon port la transition, la Synergie 22 recommande aux autorités : qu’un large consensus soit bâti autour des ANR ; qu’un chronogramme clair, précis et réaliste soit publié, pour définir la période des réformes et des élections nécessaires de fin de transition; que le processus de révision de la loi électorale soit inclusif ; que la publication en ligne des résultats des scrutins, par centres et bureaux de vote, au fur et à mesure de la proclamation des résultats, soit intégrée dans la Loi électorale.

Elle permet, entre autres, d’éviter les conflits et le tripatouillage des résultats pendant leur remontée et leur centralisation contribuant, ainsi, à la transparence et à la crédibilité des élections.

Brehima DIALLO
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