La Fédération des Communautés Africaines du Mali (FECAM) a fêté, ce lundi 22 novembre 2021, le 21è anniversaire de son existence. A cet effet, elle organisé, au Palais des Sports de Bamako sis ACI 2000 Hamdallaye, une conférence de presse présidée par le représentant du ministère de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine mais animée par un panel dirigé par le représentant de la Délégation Générale de l’Intégration Africaine (DGIA), Lassine Coulibaly. Le représentant du ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Moussa Guindo, a d’abord procédé au lancement du Marathon de l’Intégration Africaine (du 22 au 27 courant). Athiogbé Jonathan, le président de la FECAM, l’un des principaux conférenciers, a indiqué que l’objectif de son association est essentiellement de permettre l’intégration africaine et la libre circulation des personnes et des biens.
Ont assisté au lancement des activités du Marathon de l’intégration Africaine et à cette rencontre de la FECAM avec la presse : le représentant du maire de la CIV ; des ambassadeurs et consuls (généraux et honoraires) de pays africains accrédités au Mali ; des membres du Secrétariat Général du Cabinet du ministère de Maliens établis au Mali ; la vice-présidente de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF) ; le Président de la Jeunesse de l’Union Africaine (UA).
Athiogbé Jonathan, a beaucoup échangé sur les questions de migration dans l’espace continental et sous-régional africain. Il s’est dit convaincu que l’intégration et la libre circulation des personnes et des biens est possible. Il a expliqué que l’intégration et la libre circulation des personnes et des biens est bien possible. A l’en croire, cette problématique est l’objectif essentiel de la FECAM dont il préside actuellement. D’où son appel solennel aux représentants étatiques dans les organisations africaines sous-régionale et les Chancelleries africaines afin qu’ils s’attèlent à ce que l’intégration et la libre circulation des personnes et des biens soient « palpables ».
Le représentant du ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, avant de procédé au lancement des activités du Marathon de l’intégration Africaine (du 22 au 27 courant), a rappelé que la politique Nationale de Migration du Mali (PONAM) définit l’Intégration Africaine comme étant « un devoir et mission sacrés » parce que l’unité Africaine est consacrée par la Loi Fondamentale qui l’a écrite en lettres d’or de façon régulière : « La république du Mali peut conclure avec tout Etat Africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de sa souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine »..
Moussa Guindo dira aussi que la vision malienne de l’intégration africaine est celle d’une Afrique sans frontière, politiquement unie, formant un seul et unique corps économique et social où les citoyens libres et solidaires circulent, comme le sang dans le corps humain, échangent et agissent de concert pour le bonheur, la prospérité et la bonne santé du corps du continent. Une Afrique qui, à l’image du Mali lui-même, tire sa force de sa diversité culturelle et qui triomphe de ses querelles intestines et de toutes les tentatives de balkanisation.