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Nouvel Horizon N° 4485 du 25/9/2013

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Les Casques Bleus mis en cause au nord : Des militaires tchadiens ont-ils violé des prostituées à Gao ?
Publié le jeudi 26 septembre 2013  |  Nouvel Horizon


© Autre presse par DR
Patrouille de la MINUSMA
Vendredi 26 juillet 2013. Tombouctou. Une patrouille de la MINUSMA pour assurer la sécurité du scrutin.


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Ban ki-moon prend l’accusation « avec le plus grand sérieux »
L’affaire fait grand bruit, si bien que le Secrétaire général Ban Ki-moon a décidé de l’examiner “avec le plus grand sérieux ». De quoi s’agit-il? D’une affaire de viols, qui auraient été commis par des militaires Tchadiens, placés sous l’autorité de la Minusma, dans un ou des bar (s) dans la ville Gao.

Selon nos informations, certains soldats Tchadiens, parmi les 160 qui ont abandonné leurs positions à Tessalit sous le prétexte qu’ils n’ont pas été payés, se seraient rendus dans deux (2) bars avec “chambres de passe” de Gao, qui se font appelés Tilafonso et l’Euro, où ils auraient agressés des filles prostituées.

Les faits se seraient produits dans la nuit du jeudi 19 septembre au 20 septembre.

Selon RFI, le propiétaire du Tilafonso aurait déclaré que les militaires tchadiens, placés sous l’autorité de la Minusma, une fois à l’intérieur de son dar-dancing, auraient vidé son stock d’alcool et entamé de faire la fête en chantant et en dansant au son d’une musique endiablée. Ils auraient laissé tomber des munitions et brutalisé le propriétaire du bar Tilafonso, qui aurait été admis ensuite à l’hôpital. C’est dans cette atmosphère que des prostituées auraient été violentées et violées.

Toujours selon les témoignages du propriétaire du Tilafonso, des éléments de la Minusma à Gao se sont déplacés sur les lieux pour constater les dégâts.

Saisie de l’affaire, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a immédiatement entrepris de déterminer les faits et réunir des éléments de preuve, tout en prêtant assistance à la victime déclarée. c’est du moins ce qu’a déclaré, hier, le porte-parole de Ban Ki-moon, M. Martin Nesirky.

M. Nesirky a affirmé que « le Secrétaire général examine ce problème avec le plus grand sérieux ». Il a par ailleurs ajouté que « les pays contributeurs de troupes portent la responsabilité d’ouvrir une enquête et de veiller à prendre les mesures disciplinaires et judiciaires appropriées si les allégations s’avéraient fondées ».

Il faut indiquer que par le passé, les Caques Bleus de l’Onu ont connu de telles accusations. D’ailleurs, cet argument avait été évoqué par certains alliés des putschistes du Capitaine Amadou Haya Sanogo pour justifier leur opposition à tout déploiement des forces internationales sur le sol malien. Mais dans les faits, l’ONU a toujours observé une politique de tolérance zéro de longue date vis-à-vis des abus sexuels et autres actes de mauvaise conduite commis par ses personnels, dans le cadre des opérations de maintien de la paix.

Dans cette affaire, si l’on s’en tient aux propos du orte-parole de Ban Ki-moon, M. Martin Nesirky, c’est le pays contributeur, en l’occurence le Tchad, qui doit “uvrir une enquête et (..) veiller à prendre les mesures disciplinaires et judiciaires appropriées si les allégations s’avéraient fondées ». Affaire à suivre donc.

Baba SANGARÉ

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