Durant toute sa carrière au Mali, tant au plan professionnel qu’à celui politique, Boubou Cissé n’a jamais eu de démêlés judiciaires notables, à l’exception d’une information judiciaire qui avait été ouverte en fin décembre 2020, à l’encontre de cinq personnes, au nombre desquelles il comptait, pour tentative de renversement du gouvernement provisoire. Les charges pour les besoins de cette information judiciaire ont d’ailleurs été abandonnées le 2 mars 2021.
Bien sûr que cela ne veut pas forcément signifier que l’intéressé pourrait montrer pattes blanches dans toutes les ‘’Affaires Judiciaires’’ susceptibles de le concerner. D’ailleurs à bien y disserter, on se ferait même à l’idée que ce dernier Premier ministre d’IBK est loin d’être sorti de l’ornière, tant l’épée de Damoclès plane sur sa tête concernant un certain nombre de dossiers pendants devant les tribunaux.
Si au nombre des dossiers pendants devant la justice et où Boubou Cissé pourrait être ‘’mouillé’’, les plus connus sont ceux se rapportant à la ‘’Loi d’orientation et de programmation militaire’’ (LOPM) et aux ‘’Tueries des 10, 11 et 12 juillet 2020’’ lors de la répression de manifestations populaires, il faut aussi dire que son nom apparait dans certains dossiers moins connus et moins médiatisés.
C’est ainsi qu’à l’occasion des Assises Spéciales pour Crimes Economiques, ouvertes à Bamako le lundi 22 novembre 2021, Bakary Togola, l’ancien président de l’APCAM a comparu pour répondre des faits qui lui sont reprochés dans l’Affaire dite de ‘’détournement des ristournes dues aux producteurs de coton’’.
Dans sa logique de défense et d’explication, Bakary Togola a jeté un pavé dans la mare de Boubou Cissé qui était à l’époque des faits, Premier ministre, Chef du Gouvernement et ministre de l’Economie et des Finances…
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