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Point de presse de la ‘’clarification’’ : Mahmoud Dicko plaide…
Publié le lundi 29 novembre 2021  |  Le Pays
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement de l`Imam Mahamoud Dicko
Bamako, le L`imam Mahamoud Dicko a rassemble des dizaine milliers de personnes pour dire non aux massacre contre les civils
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Au cours d’un point de presse animé à la suite de sa cérémonie de lecture de Coran, l’imam Mahmoud Dicko a sollicité l’union et le rassemblement des Maliens afin de sauver la nation malade. Aussi, a-t-il plaidé l’indulgence de la communauté internationale à l’égard du Mali.

Le point de presse très attendu de l’imam Mahmoud Dicko a, enfin, eu lieu hier, dimanche 28 novembre 2021. En plus de la cérémonie de lecture de coran, l’ancien leader moral du M5-RFP a non seulement plaidé pour l’union des Maliens mais aussi demandé l’accompagnement de ce pays par la communauté internationale.

La clarification

« Homme politique » pour certains ; « pion des djihadistes » pour d’autres, l’imam Mahmoud Dicko dit avoir enregistré plusieurs coups. Il a donc profité lors de ce point de presse pour clarifier les choses. Ses relations avec ATT, Amadou Haya Sanogo, IBK, le colonel Assimi Goïta, Bah N’daw, Moctar Ouane, le M5-RFP… Dicko a tout expliqué. A ses dires, il a toujours été sollicité pour son implication dans la gestion du pays.

Parlant de la gestion du pays après IBK, Mahmoud Dicko révèle tout. « J’ai proposé un premier ministre sans demander l’avis du M5-RFP. La première personne que je suis allé voir pour être premier ministre, c’est Abdoulaye Idrissa Maïga. Il a refusé », a-t-il laissé entendre avant de préciser qu’il a aussi proposé Moctar Ouane.

L’imam Mahmoud semble être déçu par le comportement des leaders du M5-RFP. « Quand j’ai dit que je vais retourner à la mosquée, personne ne m’a demandé de rester », a-t-il révélé.

Dicko dénonce…

L’imam Mahmoud Dicko a profité de cette sortie pour dénoncer le comportement des autorités de la transition face aux leaders religieux dont lui. Il a dénoncé le fait qu’ils n’ont pas été reçus par les autorités de la Transition. Selon lui, la demande d’audience envoyée au président de la transition par les leaders religieux n’a pas été répondue jusque-là.

Dicko est frustré des mensonges et calomnies contre sa personne. La récente, c’est sa prétendue rencontre avec l’ambassadeur de France au Mali. « Ce qui m’a fait mal, c’est le fait que des gens ont payé les enfants pour mentir sur moi. Ils m’ont considéré comme un ennemi du Mali. Ces mensonges m’ont fait mal, mais je pardonne à leurs auteurs », a-t-il laissé entendre.

Pour Dicko, les difficultés sont énormes. « Les champs des agriculteurs sont incendiés, d’autres sont chassés de leurs villages. On est divisé … », a-t-il déploré. L’imam de Badalabougou a également dénoncé les clashes entre les autorités maliennes et la communauté internationale.

Le message de l’imam Mahmoud Dicko

Mahmoud Dicko, contrairement à ce que pensaient certains citoyens, a plaidé pour l’union des Maliens. « C’est le lieu pour moi de demander au peuple malien de faire un effort pour chasse de nos cœurs le démon de la division, de la rancœur, de la haine pour qu’il puisse avoir la paix dans nos cœurs l’amour, le pardon, la solidarité. C’est aussi un moment pour nous de nous mettre ensemble, de passer ces différences, ces contradictions entre nous, de nous mettre ensemble pour l’essentiel qui est notre pays », a déclaré Mahmoud Dicko. Aux forces vives, aux autorités de la transition, Dicko demande à se mettre ensemble pour un sursaut national afin de sauver l’essentiel : le Mali. A la communauté internationale, il adressé un message. « Je me permets, avec l’autorisation de tout le monde, de demander à la communauté internationale, aux pays amis, singulièrement aux pays voisins, ceux surtout de la CEDEAO. Je demande leur indulgence, leur compréhension et leur accompagnement. Notre pays traverse une situation difficile aujourd’hui. La désintégration de ce pays ou son effondrement aura de conséquences fâcheuses pour toute la région. Nous demandons, pour cela, à ce qu’ils fassent preuve d’indulgence à notre égard. L’accompagnement de la communauté internationale n’a pas fait défaut. Le peuple malien n’est pas ingrat. Nous ne sommes pas un peuple soumis, mais on est ingrat. Nous reconnaissons et les exploits et les sacrifices consentis par les autres pour nous, pour eux puisque nous sommes leurs frères », a martelé l’imam de Badalabougou.

Par ailleurs, l’imam Dicko a affirmé que dans les jours à venir, les autorités du Mali, les forces vives de la nation vont se mettre ensemble pour donner des signaux forts pour aider le pays à sortir de cette situation qui n’a que trop duré »

Boureima Guindo

Source : LE PAYS
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