Tel le canard de Robert Lamoureux, la vie chère dont souffre le panier de la ménagère est plus que jamais vivante. Les prix des denrées de première nécessité continuent d’exploser sur le marché. Le show médiatique auquel le ministre du Commerce s’est adonné n’aura pas fait tache d’huile. Car aucune réduction du prix n’a été sentie sur le marché.
Pour les petits détaillants l’approvisionnement des boutiques semble très difficile à cause de la nervosité des prix. Or il avait été annoncé que l’Etat du Mali s’engage à subventionner les produits pour soulager la souffrance des populations. Les engagements du gouvernement sont en passe d’être des jets de poudre aux yeux des populations. Les femmes le font savoir en longueur de journée et même en enflammant la toile. Selon elles, les prix concernant l’huile, le sucre, le riz, la viande et autres, s’ils ne sont pas restés statiques, n’ont pas connu une réduction. Que se passe donc ?
Il est grand temps pour les autorités de la transition de prendre cette affaire des prix à bras-le-corps pour y trouver une solution. La sécurité alimentaire est un autre front sur lequel elles doivent forcément se battre afin de mériter la confiance des populations.