Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Crime odieux à Ségala (Kayes) : la population manifeste pour réclamer justice
Publié le jeudi 2 decembre 2021  |  Le Pays
Comment


Les habitants de la commune de Segala, région de Kayes ont barricadé la route Bamako-Kayes hier mercredi 1 décembre 2021 pour réclamer justice dans l’assassinat de leur frère Yaté HAIDARA le 11 novembre 2021 dans son propre champs.

Ils étaient nombreux hier mercredi 1er décembre 2021, les habitants de la commune de Ségala, une localité de la région de Kayes à sortir occuper l’axe Bamako Kayes afin de réclamer justice pour leur frère Yaté HAIDARA assassiné dans son champ, le 11 novembre 2021, par trois jeunes éleveurs. Ces manifestants dont la plupart étaient des jeunes, dénonçaient vivement dans leurs slogans, la décision du tribunal de Kayes de ne reconnaitre qu’un seul coupable parmi les trois accusés dans cette affaire d’assassinat, alors qu’ils avaient tous été identifiés par un témoin de la scène du crime. En effet, certains manifestants ont rappelé les arguments avancés par la justice notamment, que les deux autres accusés âgés respectivement de 18 et 19 ans avec moins de 60 kg chacun ne pouvaient pas battre et tué un homme de 48 ans de plus de 70 kg. Une décision qui a visiblement touché la sensibilité des habitants de ségala qui, selon eux, ont tout mis en œuvre pour empêcher un conflit ethnique après que les jeunes aient décidé de se venger. Par ce qu’ils ont rassuré que seule la justice pouvait soulager et les parents de la victime et la population de Ségala, mais hélas, regrettent-t-ils.

C’est pourquoi, très en colère, les habitants de Ségala se sont emparés tôt le matin de mercredi, emparé du pont de Ségala à 61 km de de la ville de Kayes, afin d’empêcher toute circulation sur la route Bamako Kayes. « Nous réclamons la justice : Nous ne comprenons pas la mise en liberté de deux des trois assassins » scandaient certains manifestants.

Issa Djiguiba

Source : LE PAYS
Commentaires