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L’Indépendant N° 3348 du 26/9/2013

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Après avoir perdu deux de leurs chefs au nord du Mali : AQMI fait appel à un Algérien et un Mauritanien pour les remplacer
Publié le jeudi 26 septembre 2013  |  L’Indépendant


© Autre presse
Abou Zeid, le responsable d`aqmi qui aurait été tué par l`armée française au nord-Mali.


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L'organisation terroriste ALQaïda au Maghreb Islamique (AQMI) n'aura pas mis trop de temps à pleurer ses morts. En effet, après avoir été chassé du nord du Mali qu'elle occupait depuis janvier dernier à la faveur de l'intervention militaire française, l'organisation pense déjà à se mettre en ordre de bataille. C'est ainsi qu'elle vient de désigner de nouveaux membres pour remplacer les leaders de la Katiba de Tarek Ibn Ziad et la Brigade El Vourghane, tués suite au déclenchement des hostilités contre les jihadistes par les forces françaises et leurs alliés africains.

Selon une source bien informée, AQMI aurait désigné un algérien répondant au nom de Saïd Abou Muqatil pour succéder à l'émir de la Katiba de Tarek Ibn Ziad, un autre algérien Abdelhamid Abou Zaïd, mort dans les montagnes de Teghargar situées à l'extrême nord du Mali au cours d'affrontements ayant opposé son groupe aux forces françaises et tchadiennes. Saïd Abou ferait partie des combattants algériens qui sont entrés dans le nord du Mali il y a environ une vingtaine d'années.

Par ailleurs, l'organisation terroriste AQMI a également désigné le Mauritanien Abderrahmane plus connu sous le nom de Talha (natif de Libye), émir de la brigade El Vourghane en remplacement de son compatriote Mohamed Lemine Ould Hacen (Alias Abdallah Al-Chuinguitti), lui aussi tué dans un raid mené par l'armée française au nord du Mali. Talha a servi dans les rangs des membres de l'organisation qui contrôlaient la ville de Tombouctou et qui y assuraient la sécurité pendant la période d'avril 2012 à janvier 2013 lorsqu'elle était occupée par les combattants islamistes.

Reste à savoir ce que ce nouveau changement à la tête de l'organisation peut apporter dans la région d'autant plus que le nord Mali même s'il est quasiment débarrassé des terroristes et pacifié il n'en demeure pas moins qu'il reste encore une zone d'instabilité en raison des velléités indépendantistes de certains touaregs notamment. Il y a lieu de noter que les discours de ces jihadistes n'ont pas changé d'un iota, ils affirment toujours leur intention d'étendre leur domination dans toute la région.

Massiré DIOP

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