L’Office central de stupéfiants a procédé le mardi dernier dans la commune rurale de Dio à l’incinération d’une importante quantité de drogue et de produits contrefaçon.
L’article 136 de la loi 01-078 du 18 juillet 2001 modifiée portant sur le contrôle des drogues et précurseurs prévoit que la destruction des produits stupéfiants saisis se fasse en présence des représentants de l’autorité judicaire et les membres de la commission de destruction. C’est en référence à cet article et de l’arrêté N°2021-0643/MSPC-SG du 05 mars 2021 que l’OCS a procédé ce mardi 30 novembre 2021 à l’incinération des drogues saisies par les unités de la police nationale et de la gendarmerie nationale.
Il faut noter qu’au-delà du fondement légal, la destruction des produits stupéfiants a pour but de minimiser les risques de recyclage, mais surtout de sensibiliser la population sur l’ampleur du trafic et de la consommation de ces produits dans notre pays, a estimé le tout nouveau directeur de l’Office central de stupéfiants, colonel Fousseni Keita.
La cérémonie de destruction a un but pédagogique qui consiste à impliquer les populations, à travers les organisations de la société civile à la lutte contre le trafic de drogue, en suscitant un éveil de conscience chez elles, poursuit le patron de l’OCS.
Cette opération d’incinération a sur la destruction 38,659KG de cocaïne 1,54Kg de métamphétamine, 32 doses de off et crack, 5513 briques et 277,83kg de cannabis 195kg de OG KUSH, 75 briques de skentch 9370 briques et 400 kg de Haschisch 20160 comprimés de tramadol, 297 cartons de produits pharmaceutiques équivalent à des centaines de kilogrammes des produits pharmaceutiques contrefaits.
La cérémonie s’est déroulée en présidence de Directeur de l’Office central des stupéfiants, colonel Fousseyni Keïta qui est le président de la Commission nationale de destruction. Il avait à ses côtés, le représentant du Pôle judiciaire spécialisé, Ibrahim A Sissoko, substitut au procureur de la commune VI, non moins membre de la commission nationale. En outre, on notait la présence des forces de l’ordre composées des policiers, des gendarmes, des gardes et de la protection civile, des personnalités de la société civile, de l’ordre des pharmaciens, sans oublier le maire de la commune rurale de Dio et le représentant du préfet du cercle de Kati.
Le directeur de l’Office central des stupéfiants, le colonel Fousseni Keita, dans son discours a souligné que les produits détruits par cette opération sont d’une valeur estimée à cinq milliards de nos francs. Il a lancé un cri de cœur à la population, à collaborer avec ses éléments afin de dénoncer les auteurs de ce fléau qui nuit à sa quiétude et freine le développement de notre pays.