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COP26: Le point focal COP du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP Mali), n’est pas satisfaite
Publié le vendredi 3 decembre 2021  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Mme SIDIBE Aminata DIALLO
Mme Sidibé Aminata Diallo, « nous ne sommes pas du tout satisfaites» Le point focal COP du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP Mali)
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Mme Sidibé Aminata Diallo, « nous ne sommes pas du tout satisfaites»
Selon le ministre Sidibé Aminata Diallo, la 26e Conférence des parties (COP26) était placée sous la présidence britannique et organisée avec l’Italie. Cette grande rencontre annuelle des Nations unies portant sur les changements climatiques avait pour finalité cette année, de pousser les 197 pays du système des Nations Unies à plus d’actions concrètes face au réchauffement climatique ; de se mobiliser pour la Transition écologique telle que le stipule que l’accord de Paris signée en décembre 2015
Malheureusement, les participants se sont séparés à Glasgow sur « un accord à minima », soupire le ministre Sidibé Aminata Diallo.
Très peu d’engagement de la part des grands pays pollueurs (Chine , Inde,Etats Unis ) gros émetteurs de gaz à effet de serre. Donc responsables de l’élévation des températures terrestres.

« En vérité, nous ne sommes pas du tout satisfaites pour plusieurs raisons :
Le groupe des Négociateurs africains qui a engagé un lourd combat pour l’indemnisation de l’Afrique peu responsable du dérèglement climatique ( seulement à la hauteur de 4% d’émission de gaz à effet de serre est resté sur sa faim !!
Le principe de pollueurs payeurs n’est toujours pas appliqué. L’Afrique réclame plus d’un milliard de dollars US aux nations industrialisées », précise-t-elle.
Le Réseau des Femmes africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP) a été crée pour faciliter la mise en oeuvre des recommandations de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) tenue au Caire en 1994.

Le Réseau est un cadre de partage d’expériences, d’échanges d’informations, de diffusion des innovations et succès, au plan des politiques et programmes comme au niveau de la législation. Sa création répond au souci d’impliquer les femmes ayant pouvoir de décision et de contrôle dans la mise en œuvre effective des politiques et programmes concernant la population et le développement. Elle procède aussi du souci de renforcer la collaboration entre l’exécutif et le législatif en vue de réduire l’éccart entre les décisions politiques et les attentes des acteurs réels. Les femmes leaders devaient ainsi consolider leur propre position au sein des institutions (Parlements et Gouvernements) et participer activement aux processus de prise de décisions quant aux politiques et stratégies
en matière de population et de développement.

La vision du REFAMP est d’être une Organisation régionale représentative et permanente, en mesure
relatifs àl ’équité et à l’égalité entre les sexes et de contribuer à l’émergence d’une société plus juste et respectueuse des droits humains dans un climat de paix et de développement durable.
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