Les différentes facultés des universités maliennes vivent depuis quelques années un calvaire que l’on ne peut qualifier. Tantôt ce sont des examens qui sont boycottés ou bâclés, tantôt des années qui s’entre-pénètrent. Pire, pendant que certaines facultés font deux sessions, d’autres en font une seule. Le président IBK avait pourtant dit dans sa campagne qu’il va mettre fin à cette anarchie tout en octroyant un ordinateur à chaque étudiant malien.
ibk portraitIl existe une véritable anarchie au sein des différentes facultés des universités maliennes. Par exemple, la Flash peut faire deux années académiques dans une année scolaire en mois de 9 mois avec une seule session, la Flash qui finit son année sans faire d’examens suite aux grèves, la FSJP et la FSEG qui sont souvent à une ou deux sessions avec les dates d’inscription qui ne sont pas favorables aux étudiants. Ces sont les membres des comités AEEM qui font la loi. Car même pour retirer son attestation de DEUG, licence ou maîtrise, il faut faire des mois à tourner derrière l’administration. Mais il suffit de donner des dessous de table à un étudiant membre du comité AEEM pour être servi au bout de 24 heures. Autant de problèmes qui handicapent le fonctionnement des facultés.
Un étudiant, un ordinateur !
En effet, lors de sa campagne de son campagne électorale de 2012 et de 2013, le président Ibrahim Boubacar Keïta avait promis que quand il sera au pouvoir, il fera en sorte que chaque étudiant soit doté d’un ordinateur portable. Son challenger Soumaïla Cissé avait à son tour promis un ordinateur à chaque lycéen quand il sera élu.
De ce fait, c’est une promesse que les étudiants ne sont pas prêts à oublier, vu que la nouvelle technologie est devenue un pilier de la formation. Cette promesse a donné plus d’espoir aux parents qui voient en la personne d’IBK, l’homme des solutions durables. Mais vu l’annonce des projets prioritaires du nouveau gouvernement, tout laisse à croire que les étudiants peuvent douter du respect de la promesse.
Pourtant qu’il sache que c’est pour laquelle plusieurs jeunes et parents d’étudiants ont voté pour lui. Car de nos jours, l’école Malienne a besoin des nouvelles technologies pour mieux évoluer.
Ceci étant, le président malien doit tout faire pour qu’on ait tout d’abord, un bon et conscient ministre de l’éducation. Que le cabinet de ce ministre soit aussi constitué de gens conscients et prêts à se sacrifier pour le devenir de ce pays. Car le développement d’un pays dépend de sa jeunesse. Il ne faut pas que ce ministère soit composé de ‘’caïmans’’ qui ne pensent qu’à leur petite personne. Ainsi donc, la bonne gestion de l’argent de l’Etat malien pourrait permettre de doter les étudiants d’un ordinateur chacun.
Aminata Sanogo