Les pays du Sahel font face à l’extrémisme, à travers l’éducation. Un atelier de 3 jours s’est ouvert dans la capitale malienne ce début de semaine. Il a regroupé les pays du Liptako Gourma notamment Mali, Niger et le Burkina Faso.
Ces pays ont décidé de faire front ensemble contre l’extrémisme violent et la vulgarisation de l’Etat de droit, à travers le projet de l’Unesco ” la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) financé par le ministère de l’Europe des Affaires étrangères sous la présidence du ministre de l’Education, Mme Sidibé Dédéou Ousmane.
Ce projet PEV-E s’inscrit dans la suite logique de la mandature en cours de l’Unesco qui est les guerres naissent dans l’esprit des hommes et l’éducation doit être la colonne vertébrale pour comprendre et lutter contre ces nouvelles formes de guerres.
Selon le chef du bureau de l’Unesco au Mali M. Edmond Moukala, cet atelier est le fruit d’un travail d’ensemble dans les pays respectifs de la zone Liptako Gourma qui ont eu chacun de son côté à travailler sur le renforcement des capacités des jeunes dans le milieu scolaire cela depuis 2019.
Faire de l’éducation un outil efficace de contrer les forces du mal porteur de l’extrémisme violent et inculquer les valeurs de l’Etat de droit aux enfants dès le bas âge surtout que les enfants restent la couche la plus exposée.
Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Kinane Ag Gadega n’a pas manqué de faire part de l’enthousiasme et de l’espoir que fondent le ministère sur ce projet qui au delà des solutions militaires et sécuritaires sauront être un plus pour palier ce fléau qui menace l’avenir des enfants dans le Sahel. « Le Mali regorge de compétences nécessaires pour relever ce défi », a conclu Ag Gadega.
Le Mali avait dès le mois de juin travaillé sur le projet PEV-E en tirant une conclusion qui consistait à axer ce programme au niveau secondaire vu que les jeunes exposés ont en général 13, 14 et plus. Ce programme permettra de former une sentinelle d’incubateurs des valeurs de l’Etat de droit un des meilleurs moyens pour freiner l’avancée de l’extrémisme violent dans le Sahel ont laissé entendre les organisateurs.